Par Gérard Faure-Kapper
Lors
d’une audience chez le juge de proximité, l’avocat du CIC s’est plaint de moi
auprès du juge en citant une phrase reprise dans un de mes blogs :
Je
cite
« L’auteur
se targue d’obtenir des décisions favorables face à « l’arrogance et
l’incompétence désespérante des banquiers… et des avocats ignorants. » »
Fin
de citation.
L’auteur,
c’est moi.
D’abord,
ce n’est pas très élégant cette manière de « dénoncer » au juge et de
ne pas assumer ses faiblesses.
Ensuite,
concernant l’arrogance des banquiers, c’est une réalité. Chaque fois que j’ai
eu des contacts avec les services juridiques, je me suis confronté à des
cadres, arrogants et incompétents.
Cette
attitude vis-à-vis de l’aplomb est la même qu’ils ont vis-à-vis des employés
des agences.
Le
mépris envers ceux qui travaillent au quotidien et font vivre l’entreprise,
c’est une manière de masquer leur ignorance totale des techniques bancaires
utilisées quotidiennement en agence.
Messieurs
des services juridiques, oui vous êtes très compétents dans votre domaine, mais
reconnaissez qu’en matière de technique, vous souffrez d’une incompétence
désespérante. Désolé de vous le dire.
Quant
aux avocats, évidemment qu’ils n’y connaissent rien, ce n’est pas leur job.
Mais au lieu d’avoir chez leur client, des interlocuteurs techniciens, ils ont des
juristes.
C’est
sûr qu’en lisant leurs conclusions, c’est à pleurer de désespoir.
« Le
summum de la politesse est d’écouter en silence un ignorant parler d’un sujet
que vous maîtrisez parfaitement ».
Vous
imaginez mon martyr.
Il
y a pourtant une solution, plutôt que de rester au fond de votre bureau ou de
votre placard à rédiger des doléances aux juges contre l’aplomb, osez le débat,
osez venir me rencontrer pour parler de l’illégalité des commissions d’intervention.
Mais
vous demander ça, de vous exposez comme moi je m’expose…
Maintenant,
pour être positif, au lieu de vous plaindre de mes propos sur vos incompétences,
lisez ce qui suit pour alimenter votre réflexion. Vous allez vous instruire.
Première question : le coût
du papier est-il inclus dans le prix du livre ?
Posez la question à un éditeur, il vous
répondra instantanément : « of course, banane… »
Posez la question à un juriste, et il étudiera
la question pendant des jours, consultant les textes et les jurisprudences,
avant de sortir une réponse très vague et incompréhensible.
Seconde question : les commissions
d’intervention rémunérant la décision d’accorder un découvert en alourdissent-elles
le coût et en augmentent-elles mécaniquement le TEG.
Posez la question à un guichetier stagiaire, il vous
répondra, « ben c’est évident… »
Posez la question au directeur juridique
de la banque…
et vous imaginez la réponse.
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