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dimanche 23 septembre 2018

Feu l’APLOMB contre les banques : une escalade de la violence, un combat à mort





Par Gérard Faure-Kapper


L’APLOMB est apparu la première fois en 2009. Les banques n’y ont pas fait attention. « Une association de plus, qu’ils défilent et pétitionnent, ils ne nous impressionnent pas « .

10 ans plus tard, c’est 52 victoires majeures devant les tribunaux, une argumentation irrésistible, un duo gagnant : le juridique et le technique, Maître Katia Debay et Gérard Faure-Kapper.

L’APLOMB, c’est une hémorragie interne pour les banques.

Au début, ce n’est pas spectaculaire, on ne s’en rend même pas compte, mais le sang se déverse.

Et puis, avec retard, les banques ont réagi violemment, comme elles savent le faire.

Une première mise en examen par le crédit Mutuel de Laval contre Gérard Faure-Kapper. Diffamation, il avait écrit sur son blog, ou plutôt démontré que le scrutin lors de la dernière assemblée générale avait été manipulé.

Le Crédit Mutuel a vite perdu son arrogance devant les coups de butoir de Katia Debay, pour se désister la veille du procès.

Une seconde mise en examen par le Crédit Mutuel du Nord. Première audience devant la 17ème correctionnelle. Le Crédit Mutuel perd sur toute la ligne. Je suis relaxé.

Le parquet ne fait pas appel, mais le Crédit Mutuel si. Il faut me faire taire, c’est vital car je m’attaque aux fondations du mutualisme : les Conseils d’Administration.

L’audience a eu lieu le 6 septembre 2018. J’attends le résultat.

Puis les banques ont voulu détruire l’APLOMB. Elles ont envoyé la répression des fraudes. RAS.

Puis un contrôle fiscal serré. Alors que la comptabilité est bien tenue, selon les dispositions légales et comptable pour une association non subventionnée, la banque, ou plutôt le fisc, décide qu’il aurait fallu tenir cette comptabilité comme pour une entreprise.

D’où la disparition de l’association.


D’une manière générale, à force d’être harcelé depuis 10 ans, les banques ont sérieusement modifié leurs conditions de fonctionnement des comptes.

Les taux ne sont plus annoncés mais procèdent d’un calcul dont les données doivent être récupérées dans les grilles tarifaires, dans les indices et dans les taux de base. Et chaque banque est différente.


Les factures sont regroupées dans des arrêtés de compte qu’il faut dépouiller.

Et j’en passe.



En complexifiant à outrance les reconstitutions de compte, bases des études, les banques nous obligent à effectuer un travail de plus en plus complexe, donc de plus en plus onéreux à réaliser.

Notre structure britannique nous a permis de contenir des prix dans des limites très raisonnables.


Les banques ont quand même gagné sur un point. Aucun cabinet et encore moins des associations, ne sont capables de faire une étude aussi technique et aussi poussée pour un prix aussi raisonnable.

Donc, elles savent que nous seront limité à une vingtaine d’études par mois, grand maximum.

20 réclamations par mois, le système bancaire peut largement absorber. Et depuis que j’ai lancé les médiations techniques, les banques préfèrent payer.

Elles sont gagnantes. En justice, elles perdraient de toute façon, mais auraient les avocats et l’article 700 à débourser en plus.


Nous passons du massacre à la tronçonneuse à la drôle de guerre.


1 commentaire:

  1. Bravo et longue vie à l'APLOMB qui porte décidément bien son nom !

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