Le
scandale du BankerGate apparait en France.
Comme le COVID19, il touche tout le monde
Comme le COVID19, il touche tout le monde
Il
sera d’une ampleur très supérieure au DieselGate.
Dans cette affaire, un
grand constructeur automobile avait truqué un logiciel. Ainsi,
le taux des rejets d’émissions nocives avait été sous-estimé.
Nous
avons découvert que la plupart des banques ont truqué depuis longtemps leur algorithme
de calcul des intérêts des découverts.
Explications :
Tous
les trimestres, l’ordinateur calcule, avec la méthode hambourgeoise, les
intérêts dus par le client au titre de ses découverts en compte.
L’algorithme
est le suivant :
Montant
des découverts fois le taux nominal, divisé par 100, divisé par 365 et
multiplié par le nombre de jours pendant lesquels ce montant de découvert a couru.
Puis,
le total de tous les résultats obtenus pendant cette période de 3 mois.
Le
résultat, c’est le loyer de l’argent, à savoir la première composante du coût
du découvert.
L’ordinateur
s’arrête ici. Il débite le compte de ce total, et annonce un Taux Effectif
Global (TEG ou TAEG).
Voici la fraude.
Ce
qui est annoncé est en fait un taux nominal maquillé en taux effectif global.
La
loi impose que la banque annonce le TEG. Elle en donne la définition :
pour simplifier, c’est le loyer de l’argent, calculé avec le taux nominal
auquel se rajoute les frais inhérents au découvert comme les commissions d’intervention.
Comment cette fraude a été
rendue possible ?
L’algorithme
doit calculer le total des commissions d’intervention. Puis elle les additionne
au coût. Enfin, elle recalcule le rapport proportionnel et l’exprime sous la
forme du TEG.
C’est
cette partie du calcul qui a été volontairement supprimée dans l’algorithme.
Donc,
tout comme pour ce constructeur automobile dans le DieselGate, les banques ont
truqué leur logiciel.
La
différence entre le DieselGate et le BankerGate, ce sont les conséquences.
Dans
le premier cas, vous polluez plus que vous ne pensez. Bon, c’est grave pour la planète
certes, mais sans plus.
Par
contre, dans le second cas, c’est un taux usuraire qui est pratiqué, donc
interdit, et ça vous coûte une fortune en frais, notamment pour les entreprises.
Le syndicat FranceTPE a
pris le problème en main. Avec des actions regroupées, il forcera les banques à
rembourser tous les frais depuis l’ouverture du compte.
Par
la médiation bien sûr, mais aussi par les voies judiciaires si nécessaires.
Dans
ce type de dossiers, les tribunaux ont déjà donné raison à 23 reprises.
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