Messieurs les Présidents d'associations
Certains d'entre vous ont entamé une class action dans le cadre du DieselGate.
Nous
avons démontré et prouvé qu’une affaire similaire touche les banques françaises
leur permettant de ponctionner 6 milliards par an à leurs clients.
Les juges
l’ont bien compris. A ce jour nous leur avons soumis 24 affaires. Les banques ont
été chaque fois condamnées.
Leur seule défense: récuser mon rapport. Elles ont réussi à 4 reprises.
Toutes
les associations parlent des « frais abusifs », notamment des
« commissions d’intervention ». Elles s’en tiennent aux définitions
officielles de juristes bancaires sans ne jamais tenir compte des faits.
Il faut avoir
travaillé en agence pour comprendre le côté fallacieux de ce raisonnement
qui permet aux banques de prélever près de 6 milliards d’euros chaque année sur
le compte de leurs clients.
Depuis 2014, nous avons reconstitué les mouvements de 221 comptes sur une durée moyenne de 5 ans et concernant les
10 groupes bancaires et mutualistes.
Nous
avons alors extrait de la masse des commissions d’intervention, celles sensées
rémunérer l’étude de découverts ponctuels.
Dans tous
les cas, le logiciel qui affiche un TAEG, n’a pas pris en compte les frais car cela
a été rendu impossible par la fonte de frais de natures différentes dans l’appellation
commissions d’intervention.
A l’instar
du logiciel chargé d’afficher un taux d’émission toxique des diesels qui a
été manipulé pour minimiser le résultat.
La fonte
des « frais de forçage » avec des frais d’autre nature, est une action
volontaire et frauduleuse. Elle permet de prêter à court terme à des taux très
largement supérieurs à l’usure.
Nous avons engagé une action pénale. Que les associations qui défendent vraiment les intérêts de leurs adhérents nous rejoignent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire