jeudi 24 décembre 2020

Lettre ouverte aux associations d'usagers des banques

 

Messieurs les Présidents d'associations

  

Certains d'entre vous ont entamé une class action dans le cadre du DieselGate.

 

Nous avons démontré et prouvé qu’une affaire similaire touche les banques françaises leur permettant de ponctionner 6 milliards par an à leurs clients.

 

Les juges l’ont bien compris. A ce jour nous leur avons soumis 24 affaires. Les banques ont été chaque fois condamnées.


Leur seule défense: récuser mon rapport. Elles ont réussi à 4 reprises.

 

Toutes les associations parlent des « frais abusifs », notamment des « commissions d’intervention ». Elles s’en tiennent aux définitions officielles de juristes bancaires sans ne jamais tenir compte des faits.

 

Il faut avoir travaillé en agence pour comprendre le côté fallacieux de ce raisonnement qui permet aux banques de prélever près de 6 milliards d’euros chaque année sur le compte de leurs clients.

 

Depuis 2014, nous avons reconstitué les mouvements de 221 comptes sur une durée moyenne de 5 ans et concernant les 10 groupes bancaires et mutualistes.

 

Nous avons alors extrait de la masse des commissions d’intervention, celles sensées rémunérer l’étude de découverts ponctuels.

 

Dans tous les cas, le logiciel qui affiche un TAEG, n’a pas pris en compte les frais car cela a été rendu impossible par la fonte de frais de natures différentes dans l’appellation commissions d’intervention.

 

A l’instar du logiciel chargé d’afficher un taux d’émission toxique des diesels qui a été manipulé pour minimiser le résultat.

 

La fonte des « frais de forçage » avec des frais d’autre nature, est une action volontaire et frauduleuse. Elle permet de prêter à court terme à des taux très largement supérieurs à l’usure.


Nous avons engagé une action pénale. Que les associations qui défendent vraiment les intérêts de leurs adhérents nous rejoignent.

 

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