Nombre total de pages vues

samedi 31 juillet 2021

Le Crédit Agricole aux frontières du réel...

 


 Un client du Crédit Agricole de l’Anjou et Maine écrit à sa banque une lettre le 27 mai 2021.

 Celle-ci lui répond le 22 juillet 2021.

 La banque lui explique qu’elle a répondu à 5 reprises à cette lettre en 2016, 2017, 2019.

 A cette lettre qu’elle n’a reçu que le 9 juin 2021.

 Bizarre, étrange.

 Nous sommes dans le domaine de l’inexpliqué, aux frontières du réel, du paranormal.

 Pour ceux qui nous prendraient pour des hallucinés et adeptes des thèses complotistes, voici la retranscription de cette lettre. 

  

CREDIT AGRICOLE de l’Anjou et Maine

52 BOULEVARD PIERRE DE COUBERTIN

Service : Amiable Particuliers

 Angers, le 22 juillet 2021

 Monsieur,

 Nous accusons réception de vos courriers reçus le 9 juin dernier concernant le cout de vos découverts bancaires et, notamment les fais

Nous vous rappelons avoir apporté des réponses à vos interrogations sur ces sujets le 8 juillet 2016, le 9 décembre 2016, le 28 juillet 2016, le 26 octobre 2017 et le 26 juin 2019.

En conséquence, nous n'entendons pas répondre favorablement a votre demande de résolution amiable du litige.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

Recouvrement Amiable des Particuliers,

La Responsable du Service

 

vendredi 30 juillet 2021

Plus c’est gros, plus ça passe. Mais là, c’est énorme…

 


 

La palme de la réponse la plus stupide revient à la Banque Populaire.

Ce qui suit est la réponse à la question d'un client :

 

« Voici une liste de commissions d’intervention.

Confirmez vous ou non, que celles-ci rémunèrent la décision du chargé de clientèle d’accorder un découvert ponctuel permettant à une écriture d’être honorée.

Suivi de la liste. »

  

La réponse de la « conseillère réclamation » de la Banque Populaire Aquitaine, Centre, Atlantique :

  

Bonjour,

 

Par courrier du 11 juillet 2019, vous sollicitez une nouvelle fois des précisions quant aux commissions d’intervention qui vous ont été facturées ces cinq dernières années. Vous indiquez que celle-ci ne sont pas justifiées et vous demandez un calcul précis.

 

C’est avec la plus grande attention que j’ai pris connaissance de votre dossier et me suis donc rapprochée du service dédié, lequel m’apporte les précisions suivantes :

 

Tout d’abord, les « frais de forçage » et les « commissions d’intervention » ne doivent pas être confondues. En effet, les commissions d’intervention représentent la rémunération d’une prestation de service. La tarification qui a vous a été appliquée est donc conforme aux dispositions légales en vigueur.

 

Par ailleurs, nous vous transmettons ci-joint, le détail des commissions facturées pour les deux comptes concernés :

 

J’espère que ces précisions seront de nature à vous satisfaire. 

 

Restant à votre disposition,

Sincères salutations,

 

AL

Conseillère réclamations

 

 

Le cœur de la réponse c'est:

 « Tout d’abord, les « frais de forçage » et les « commissions d’intervention » ne doivent pas être confondues.

En effet, les commissions d’intervention représentent la rémunération d’une prestation de service. »

  

Effectivement, il y a une grande différence entre les « frais de forçage » et les « commissions d’intervention ».

  

Les frais de forçage :

« Ces facturations rémunèrent l’étude et l’accord d’un découvert ponctuel, permettant à une écriture d’être payée, malgré l’absence de provision. »

Les commissions d’intervention :

« Ces facturations rémunèrent l’étude et l’accord d’un découvert ponctuel, permettant à une écriture d’être payée, malgré l’absence de provision. »


Ca me rappelle le sketch des Inconnues: la différence entre un bon et un mauvais chasseur.


L’histoire : avant 2008, la banque facturait des « frais de forçage ».

Un arrêt de cassation daté du 5 février 2008 a considéré que ces frais alourdissaient le coût des découverts et en augmentait mécaniquement le taux.

La banque a été condamnée.

 

Alors les banquiers se sont dit : changeons le terme « frais de forçage » en celui de « commission d’intervention ». Tout le monde n’y verra que du feu.

Par contre, le travail effectué reste exactement le même.

  

Les associations de défense des usagers auraient dû voir la supercherie. Même pas, ils n’ont rien vu, ni les politiques, ni les médias, ni personne.

Comme quoi, c’est facile de berner les gens.

Et ainsi, les banques ramassent 6 milliards par an, soit 78 milliards en 13 ans.

mercredi 28 juillet 2021

Discuter avec son banquier, ça s’apprend sinon c’est inutile, voire dangereux

 


Discuter avec son banquier sans préparation ni compétence spécifique est risqué.

Vous avez vos récriminations, vous vous êtes bien préparé devant la glace.

Vous prenez votre femme à témoin : « on va voir ce que l’on va voir, je vais lui balancer tout ça, il va apprendre à me connaître, les frais, je te jure qu’il va les rembourser, ah mais, pour qui me prend-il… »

Alors ? Demande votre épouse à votre retour ? « Ben rien. Il n’a rien voulu savoir. J’ai même souscrit un plan épargne logement et une assurance pour la retraite de notre poisson rouge ».

 

 Qui n’a pas connu cette situation super frustrante, voire déshonorante ? Vous êtres très en colère avec vous-même. 

 

Sauf votre respect, j’ai envie de vous emmener devant une glace et de jouer cette scène très connue du film Rasta Rockett : « Que voyez-vous ? Un homme fier, sûr de lui, et qui peut devenir très méchant quand on lui marche sur les pieds… »

 

 

Comment faire pour palier à cette situation ? 

Négocier, ce n’est pas inné. C’est comme tout, ça s’apprend. Les « techniques de persuasion » ont considérablement évolué depuis une trentaine d’année. 

Vous allez discuter avec votre directeur d’agence ? Sachez qu’en face de vous vous avez un homme rompu aux disciplines sémantiques et aux techniques de persuasion. 

Il va utiliser l’analyse transactionnelle pour identifier votre point de vue, la programmation neuro linguistique pour rentrer dans votre cerveau, les chaînes de oui avec les approbations pas à pas… bref, il va vous mettre dans un entonnoir.

 

 

Et si c’était vous qui maîtrisiez ces techniques linguistiques et comportementales ? Et si c’était vous qui meniez le débat ?

Et si s’était vous qui teniez l’entonnoir ?

  

Je vais vous donner un exemple. Vous venez demander le remboursement de vos frais d’intervention.

 

 

Monsieur le directeur, permettez-moi quelques questions…

  

1°) Le coût des découverts, ce sont les intérêts plus les frais, on est d’accord ?

  

2°) Ces frais sont facturés sous le terme « commission d’intervention ».

Ce terme regroupe 3 interventions de nature différente :

        Coordonnées inexactes,

        Ordre irrégulier

        Provision insuffisante.

Toujours d’accord ?

  

3°) Ce 3ème point, ce sont les anciens « frais de forçage ».

Ces frais rémunèrent l’étude d’un découvert permettant le paiement d’une écriture.

D’accord ?

  

4°) Ils alourdissent le coût des découverts et augmentent mécaniquement le TEG.

Mais vous ne les avez pas pris en compte, c’est pour cela que le TEG affiché est erroné.

D’accord ?

 

5°) Mon analyse a permis d’extraire une liste de commissions d’intervention /sous-catégorie frais de forçage.

 

Voici la liste. Me confirmez-vous qu’il s’agit de frais de forçage ?

  

S’il ne rembourse pas, il nage dans la mauvaise foi.

Alors vous lui envoyez le verbatim de ce dialogue en r et ar, au service inspection générale et au service juridique, sans les prévenir des autres destinataires.

 

S’ils résistent, alors, avec un tel dossier, le juge vous donnera raison.


 

lundi 26 juillet 2021

Entrepreneurs : à qui s’adresser en cas de difficultés ?

 


 

Le premier symptôme des difficultés financières : le manque de trésorerie 

 

Premier réflexe : combler ce manque en injectant des fonds propres, soit avec ses économies, soit avec un prêt personnel.

 

Mais, si malgré cet apport, votre entreprise ne repart pas, le comptable vous conseillera de prendre rendez-vous avec la CCI ou le tribunal du commerce.

 

Avec le mandataire, il constatera que vous avez prolongé artificiellement une situation irrémédiablement compromise.

 

Que votre béquille financière a eu pour effets de donner confiance :

 

aux fournisseurs qui se sont réengagés

à la banque qui a prolongé le découvert

à l’urssaf qui vous a accordé un nouveau délai,

etc.

  

Tous vous accuserons d’avoir masqué la situation réelle en apportant un soutien financier abusif.

 

Et vous demanderont d’assumer votre responsabilité en étendant l’apurement du passif à vos bien propre.

 

Votre maison, votre épargne, votre voiture, vos meubles, tout y passera.

  

Certains vous conseilleront, à juste titre, de ne jamais entrer dans ces procédures.

 

C’est comme conseiller au capitaine du Titanic de trouver une autre solution que le naufrage.

 

 Notre solution 

  

C’est AVANT la catastrophe qu’il vous faut réagir.

 

Pour l’entreprise : former le dirigeant à gérer préventivement ces situations.

 

Concrètement. et par exemple :

 

Si l’on sait analyser l’accompagnement de la banque, on y trouvera souvent quatre failles.

 

La banque vous a soutenu abusivement.

La banque a retiré abusivement son concours.

La banque vous a facturé très cher son soutien en multipliant les frais.

La banque vous a demandé abusivement votre caution personnelle.

  

Ni l’expert-comptable, ni le tribunal du commerce, ni l’avocat, ni le mandataire, ni aucune association n’ont les compétences pour gérer cette action vis à vis des banques.

 

Bien formé et bien coaché, vous pourrez gérer vous-même la situation.

 

Votre objectif : votre entreprise.

 

Comme il n’est question que de formation, le coût est souvent pris en charge par les organismes collecteurs.

 

Contactez-nous au 06 08 85 35 47 ou sur le mail sascoachingbancaire@gmail.com

lundi 19 juillet 2021

79ème victoire: annulation d'une signification et d'un jugement

 


79ème victoire de notre pôle de compétence.

Les faits: une banque demandait la condamnation d'une cliente à rembourser sa caution personnelle.

La banque, qui avait enregistré la nouvelle adresse de la cliente, a fait assigner la personne en donnant l'ancienne adresse à l'huissier.

L'huissier n'a fait aucune diligence valable et a bâclé son travail de recherche.

L'audience a eu lieu sans la présence de la cliente qui a été automatiquement condamnée.

La signification du jugement a été faite à l'ancienne adresse.


4 mois après, la cliente, au courant de rien, reçoit des mains du même huissier, une convocation au tribunal de l'exécution pour autorisation de saisie sur salaire.

Pour cette signification, la banque a donné la bonne adresse à l'huissier.


Lors de l'audience devant le juge de l'exécution, la cliente, toutes preuves à l'appui, à fait valoir la manœuvre de la banque et de l'huissier.

Toute la procédure a été annulée.


Les significations bidons sont devenues très courantes. Elles permettent de faire condamner des personnes en dehors de leur présence.

Avec ce jugement, nous pouvons enfin réagir judiciairement et faire annuler les procédures.


Nous avons déjà demandé que la loi sur les significations à personne soit modifiées et qu'elles soient systématiquement doublées par un recommandé avec accusé réception.

Le problème, c'est que cela interdirait ce type de manœuvre. Le client serait présent au tribunal et aurait la possibilité de se défendre contradictoirement.

Et ça, ça ne ferait pas l'affaire des banques.

 








samedi 17 juillet 2021

Le processus gagnant de règlement des litiges bancaires


 

Le processus de règlement des litiges a été prévu par la loi, mais la banque oppose ses propres dispositions : 

Ce sont des procédures écrites, non contradictoires et sans appel, excluant experts et sachants. Nous sommes proche de l’ordalie 

Ces dispositions internes ont été validées par la loi MURCEF, promulguée en plein accord avec les « associations représentatives d’usagers ». 

Ces associations étant dirigés par des personnes dont la naïveté n’a d’égale que l’incompétence, la banque impose ce qu’elle veut.

 

Voici la procédure instituée par les banques : 

Envoi d’un dossier à l’agence

Envoi d’un dossier au service client

Envoi du dossier au médiateur. 

Ces dispositions permettent parfois des compromis mais jamais de règlement satisfaisant.

 

Heureusement la loi est supérieure à ces dispositions internes et assure une issue favorable à la réclamation, pour peu que le dossier soit correctement monté.

 

Dans un premier temps, la loi vous oblige à une démarche visant la « résolution amiable des litiges. » (décret n°2015-282 du 11 mars 2015 paru au JO du 14 mars 2015). 


Soit la banque accepte une réunion contradictoire. 

Le client se présente accompagné de son sachant devant un expert de la banque.

La discussion porte essentiellement sur les chiffres de l’étude et les définitions concrètes (et non juridiques) des tâches donnant lieu à facturation. 

Soit la banque ne peut apporter aucune contradiction aux évidences mathématiques et accepte une transaction. 

Soit elle n’est pas d’accord (en étant incapable d’expliquer pourquoi) et l’affaire sera soumise à l’arbitrage d’un juge. 

 

Soit la banque refuse cette réunion contradictoire. 

Dans ce cas elle est en infraction avec la loi et il sera soumis une demande circonstanciée au juge, pour ne prendre en considération que les éléments présentés par le client. 

A noter le passage devant un conciliateur de justice, mais trop souvent sans résultat.

 

 

Le Syndicat France TPE vous accompagne tout au long de la procédure.

 

Appelez le 06 08 85 35 47