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mercredi 28 juillet 2021

Discuter avec son banquier, ça s’apprend sinon c’est inutile, voire dangereux

 


Discuter avec son banquier sans préparation ni compétence spécifique est risqué.

Vous avez vos récriminations, vous vous êtes bien préparé devant la glace.

Vous prenez votre femme à témoin : « on va voir ce que l’on va voir, je vais lui balancer tout ça, il va apprendre à me connaître, les frais, je te jure qu’il va les rembourser, ah mais, pour qui me prend-il… »

Alors ? Demande votre épouse à votre retour ? « Ben rien. Il n’a rien voulu savoir. J’ai même souscrit un plan épargne logement et une assurance pour la retraite de notre poisson rouge ».

 

 Qui n’a pas connu cette situation super frustrante, voire déshonorante ? Vous êtres très en colère avec vous-même. 

 

Sauf votre respect, j’ai envie de vous emmener devant une glace et de jouer cette scène très connue du film Rasta Rockett : « Que voyez-vous ? Un homme fier, sûr de lui, et qui peut devenir très méchant quand on lui marche sur les pieds… »

 

 

Comment faire pour palier à cette situation ? 

Négocier, ce n’est pas inné. C’est comme tout, ça s’apprend. Les « techniques de persuasion » ont considérablement évolué depuis une trentaine d’année. 

Vous allez discuter avec votre directeur d’agence ? Sachez qu’en face de vous vous avez un homme rompu aux disciplines sémantiques et aux techniques de persuasion. 

Il va utiliser l’analyse transactionnelle pour identifier votre point de vue, la programmation neuro linguistique pour rentrer dans votre cerveau, les chaînes de oui avec les approbations pas à pas… bref, il va vous mettre dans un entonnoir.

 

 

Et si c’était vous qui maîtrisiez ces techniques linguistiques et comportementales ? Et si c’était vous qui meniez le débat ?

Et si s’était vous qui teniez l’entonnoir ?

  

Je vais vous donner un exemple. Vous venez demander le remboursement de vos frais d’intervention.

 

 

Monsieur le directeur, permettez-moi quelques questions…

  

1°) Le coût des découverts, ce sont les intérêts plus les frais, on est d’accord ?

  

2°) Ces frais sont facturés sous le terme « commission d’intervention ».

Ce terme regroupe 3 interventions de nature différente :

        Coordonnées inexactes,

        Ordre irrégulier

        Provision insuffisante.

Toujours d’accord ?

  

3°) Ce 3ème point, ce sont les anciens « frais de forçage ».

Ces frais rémunèrent l’étude d’un découvert permettant le paiement d’une écriture.

D’accord ?

  

4°) Ils alourdissent le coût des découverts et augmentent mécaniquement le TEG.

Mais vous ne les avez pas pris en compte, c’est pour cela que le TEG affiché est erroné.

D’accord ?

 

5°) Mon analyse a permis d’extraire une liste de commissions d’intervention /sous-catégorie frais de forçage.

 

Voici la liste. Me confirmez-vous qu’il s’agit de frais de forçage ?

  

S’il ne rembourse pas, il nage dans la mauvaise foi.

Alors vous lui envoyez le verbatim de ce dialogue en r et ar, au service inspection générale et au service juridique, sans les prévenir des autres destinataires.

 

S’ils résistent, alors, avec un tel dossier, le juge vous donnera raison.


 

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