Ce qui caractérise une audience du tribunal devant arbitrer un litige entre la banque et son client, c'est l'ignorance totale des choses de la banque de celui qui est chargé de la défendre.
"Le summum de la politesse est d'écouter en silence, un ignorant parler d'un sujet dont vous êtes expert." (pensée attribuée au Duc de Morny)
Sans fausse modestie, je peux affirmer être devenu l'homme le plus poli du monde.
Il faut savoir que c'est à dessein que les banques ne sortent pas leurs spécialistes et techniciens.
Par ce que, si je me trouve devant un technicien de la banque, nous tomberons tout de suite d'accord. En effet, nous avons fréquenté les mêmes écoles et obtenu les même diplôme.
La banque sait parfaitement qu'elle est en tort et que le client a raison. Elle va jouer sur les effets de manche.
Si vous allez expliquer à un banquier que le taux usuraire est une infraction à la loi, c'est comme si vous rencontrez Escobar pour lui démontrer que le trafic de coc est illégal.
Quand vous recevez les conclusions de l'avocat de la banque, c'est le summum de l'incompétence qui est étalé devant vos yeux. C'est d'une mauvaise foi ulcérante.
Le combat au tribunal est très difficile car, au delà d'apporter les preuves de votre bon droit, vous devez détruire les arguments fallacieux argués par un avocat dont le rôle est de vous déstabiliser er d'acquérir la bienveillance du juge.
Notre combat aujourd'hui et de pousser l'avocat de la banque dans le chaos de ses inepties, de l'envelopper dans ses contradictions, de le ridiculiser devant la Cour.
C'est la raison pour laquelle la stratégie des avocats des banques est de récuser l'expert à défaut de pouvoir attaquer l'expertise.
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