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vendredi 17 septembre 2021

Signalement à la répression des fraudes d'une banque pour avoir manipulé un logiciel




Nous avons signalé une banque auprès de la répression des fraudes pour avoir manipulé leur grille tarifaire, et truqué leur logiciel de calcul des intérêts.

En conséquence cette banque a pu prélever en toute impunité et depuis des années, des milliards de frais totalement illégaux.

La répression des fraudes est saisie. Quasiment tous les clients sont concernés.

Une plainte pénale est en cours de rédaction.

Tous les clients concernés peuvent se porter partie civile pour obtenir le remboursement de tous leurs frais depuis l'ouverture de leur compte.

Voici le signalement.


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Unité Départementale de la Concurrence

de la Consommation et de la Répression des Fraudes du Nord

95 boulevard Carnot BP 10219
59029 Lille CEDEX
 

 

Recommandé avec accusé réception

 

Objet : signalement d’une infraction commise

Par le xxxxx 

Paris le 16 septembre 2021

  

Messieurs,

 

En tant qu’expert banque, membre et représentant du syndicat patronal FranceTPE pour le nord de la France, je vous signale une infraction commise par le Crédit Mutuel, Fédération Nord Europe à Lilles, sur leur grille tarifaire.

 

La législation impose aux banques de publier dans leur grille tarifaire 12 services dont le libellé est imposé.

 

Un de ces service est la « commission d’intervention »

 

Le libellé obligatoire en est la définition donnée par le CCSF (comité consultatif du secteur financier), à savoir :

 

« somme perçue par l'établissement pour l'intervention en raison d'une opération entraînant une irrégularité de fonctionnement du compte nécessitant un traitement particulier (présentation d'un ordre de paiement irrégulier, coordonnées bancaires inexactes, absence ou insuffisance de provision…). »

 

Le libellé adopté par le Crédit Mutuel Nord Europe est

 

« Commission d’intervention pour présentation d’un débit non-autorisé »

 

  

Description de « l’intervention »

 

 

Détail de l’intervention de l’agent de la banque rémunéré par la « commission d’intervention ».

Quel est le travail effectué par l’agent de la banque et qui est rémunéré par la « commission d’intervention ».

 

Une écriture se présente sur un compte sans provision.

La banque considère ce fait comme une demande tacite de crédit.

L’agent va étudier cette demande de crédit (sous forme de découvert) du montant de l’écriture, et va donc mener les investigations nécessaires.

 

 

Conséquences de la décision d’autoriser ou non un découvert

 

Si la banque autorise le débit en compte, alors, en conséquence, l’écriture sera honorée.

La banque se rémunère en facturant une « commission d’intervention

 

Si la banque n’autorise pas le découvert, elle ne peut pas facturer de commission d’intervention (interdit par l’article L519-6 du code monétaire et financier qui stipule qu’on ne peut pas facturer de frais d’étude de crédit si l’on a refusé ce crédit).

Dans ce cas, elle facture des « frais de refus »

 

 

Pourquoi il était nécessaire de clarifier le libellé « Commissions d’intervention »

 

Si le client veut connaître légitimement le coût de ses découverts, il va additionner les intérêts proportionnels et les frais fixes, comme les frais d’étude de l’accord du découvert (commissions d’intervention).

 

 Conséquences de l’infraction du xxx

 

 Avec le libellé, « Commission d’intervention pour présentation d’un débit non-autorisé », le client ne voit plus le rapport direct entre son découvert et la facturation. Il ne peut donc plus calculer et contrôler le coût de ses découverts valablement.

 

Ceci autorise donc le xxx à facturer ce qu’il veut, sans l’intégrer dans le calcul du Taux Effectif Global. Ceci autorise donc le xxx à facturer ce qu’il veut, sans l’intégrer dans le calcul du Taux Effectif Global et sans craindre une réaction du client.

 

D’autre part, le libellé adopté par le Crédit Mutuel n’a aucun sens.

 

 Quand on lit le terme « commission d’intervention, » on imagine que l’agent de la banque est intervenu.

 

Mais si l’on poursuit, « pour présentation » ce n’est plus une intervention mais une facturation justifiée par le un fait de se présenter. C’est une. Une sorte de pénalité.

 

Puis : « présentation d’un débit ». C’est», un ordre de paiement se présente, chèque, prélèvement, etc., pas un débit, ça n’a aucun sens.

 

Et la banque enfonce le clou dans l’absurdité. « présentation d’un débit non autorisé »

 

Seule la banque peut autoriser un débit sur le compte. Utiliser le terme débit non autorisé sous-entend que le client s’est servi lui-même dans la caisse.

Et la banque enfonce le clou dans l’absurdité. Si l’on considère le débit, c’est que la banque vient de l’autoriser.

 

Or la banque parle de « débit non autorisé ». 

 

Le fait de remplacer le libellé obligatoire par une phrase absurde nous met devant une alternative :

 

Soit la banque est incompétente. C’est très grave pour les clients

 

Soit c’est voulu, et c’est encore plus grave car il y a une volonté manifeste de fraude.

 

 

Traduction en matière d’informatique.

 

 L’algorithme du programme du logiciel chargé de calculer et d’afficher le TAEG ne peut plus remplir sa fonction n’est pas programmé correctement.

 

En effet, dans un premier temps il calcule les intérêts proportionnels, première composante du coût des découverts, selon la méthode hambourgeoise, et en considérant un taux nominal imposé.

 

Puis, il repère et additionne les frais fixes (commissions d’intervention).

 

Seulement la banque n’a pas indiqué au programme qu'il ne les trouve pas, et« commissions d’intervention » sont liés au découvert.

 

Par défaut, le logiciel calcule le TAEG en considérant que ces frais fixes sont à zéro.

 

 

 

 

Conclusion

 

 

Les calculs que j’ai effectué sur trois clients du xxx démontrent et prouvent que ces frais fixes ne sont pas pris en considération.

 

C’est pour faire face à d’éventuelles réclamations, le xxx a modifié illégalement le libellé des « commissions d’intervention »

 

Nous sommes exactement dans la même affaire d’un grand constructeur automobile qui avait « modifié » l’algorithme de son logiciel de calcul des émanations toxiques.

 

  

Nous vous remercions de bien vouloir prendre notre signalement en considération et de nous informer des suites.

 

Je me tiens à votre entière disposition pour tous renseignements complémentaires, voire à une confrontation contradictoire avec la banque.

 

 

Avec l’expression de mes sentiments respectueux.









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