Le grand
schisme en marche dans les banques mutualistes : exclusion arbitraire d’un
administrateur élu par les clients.
Dans un
tournant inattendu au sein d’une banque mutualiste, un administrateur élu par
les sociétaires a été évincé du conseil d'administration en raison de sa
défense ouverte des intérêts des membres. Cette exclusion s'inscrit dans une
série d'événements rapides secouant les banques mutualistes signalant un
schisme grandissant entre les administrateurs et les financiers.
Il est
crucial de rappeler que les « agences » de ces banques mutualistes
sont des "associations" regroupant les "sociétaires" qui
élisent un "conseil d'administration" parmi eux. Ces conseils,
bénévoles, détiennent tous les pouvoirs, mais récemment, une évolution a été
observée avec les fédérations régionales et le personnel salarié accaparant
davantage de pouvoir.
Les
administrateurs se retrouvent désormais relégués à des tâches secondaires,
éloignés des décisions majeures, un changement radical par rapport à leur rôle
historique de protecteurs de la citoyenneté et de l'économie locale contre les
usuriers.
Certains
administrateurs ont démissionné face à cette évolution, mais d'autres ont
protesté contre leur rôle marginalisé et celui de "rabatteurs" de
nouveaux membres, dénonçant une dégradation de la mission historique des
banques mutualistes.
Dans un
acte de courage, un administrateur avait préalablement exposé les taux
usuraires pratiqués par la banque. Récemment, il a été confronté à une
exclusion sans précédent. La Fédération, sans prévenir le Président du conseil
d’administration, a « démissionné » ces administrateur.
L'exclusion
de cet administrateur, élu pour représenter et défendre les intérêts des sociétaires,
soulève des questions importantes. C'est la première fois qu'un élu est exclu
des débats, créant une situation semblable à un conseiller municipal à qui l'on
refuserait l'accès au conseil municipal.
La raison
de cette exclusion semble reposer sur les révélations de l'administrateur
concernant les pratiques opaques de la banque. Il a mis en lumière la
manipulation des esprits derrière la publicité affirmant que les sociétaires
sont les véritables propriétaires de leur banque, ébranlant ainsi les
fondements de cette affirmation.
Cette
exclusion, bien que controversée, soulève des questions cruciales sur le
fonctionnement interne des banques mutualistes et met en lumière les défis
auxquels sont confrontés les administrateurs qui s'efforcent de défendre les
intérêts des sociétaires.
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