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vendredi 24 novembre 2023

Les avocats qui défendent les banques ignorent souvent tout des techniques bancaires

 


Ah, l'audience au tribunal, cet endroit où l'absurde devient la norme, où l'ignorance règne en maître, et où les avocats de banque sont comme des poissons hors de l'eau dans un océan de finance. C'est presque comique, si ce n'était pas si tragique.

Comme le disait si bien le Duc de Morny, "Le summum de la politesse est d'écouter en silence, un ignorant parler d'un sujet dont vous êtes expert." Et je peux humblement prétendre être le champion toutes catégories de cette politesse. Vous savez, il faut être d'une politesse exemplaire pour écouter un avocat ignorant essayer de nous expliquer comment fonctionne la banque, alors que nous sommes déjà des experts en la matière.

Les banques ont bien compris qu'envoyer leurs spécialistes et techniciens serait une perte de temps, car, soyons honnêtes, nous avons tous fréquenté les mêmes écoles et obtenu les mêmes diplômes. C'est comme si deux magiciens essayaient de se bluffer mutuellement avec leurs tours de cartes.

La banque sait pertinemment qu'elle est dans le tort, que le client a raison, mais elle va jouer le grand jeu du bluff. Vouloir expliquer à un banquier que le taux usuraire est illégal, c'est comme dire à Escobar que le trafic de drogue est contraire à la loi. Ils feignent l'étonnement, mais au fond, ils savent que le jeu est truqué.

Et quand vous recevez les conclusions de l'avocat de la banque, c'est un véritable festival d’incompétence qui s'étale sous vos yeux. C'est de la mauvaise foi à l'état pur, une performance artistique de la tromperie.

Le combat au tribunal est une véritable épreuve, car en plus de prouver votre bon droit, vous devez démolir les arguments bancals d'un avocat dont le seul but est de vous déstabiliser et de gagner les faveurs du juge. C'est comme jouer aux échecs avec un pigeon qui renverse les pièces et se pavane ensuite comme s'il avait remporté la partie.

Notre mission aujourd'hui, c'est de plonger l'avocat de la banque dans le chaos de ses propres inepties, de l'envelopper dans ses contradictions, de le transformer en clown de la Cour. C'est la seule manière de lutter contre la stratégie des avocats des banques, qui consistent à récuser l'expert plutôt que d'attaquer l'expertise. Après tout, quand on ne peut pas gagner sur le fond, autant jouer sur la forme, n'est-ce pas ?

 

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