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lundi 15 janvier 2024

Pourquoi les banques sont terrorisées par mes rapports ?

 


 

Depuis quinze ans, j’ai établi des centaines de reconstitution de compte et autant de rapports.

 

Jamais une banque n’a pu les contredire ni présenter au tribunal une contre analyse. Les banques se contentent d’attaquer son auteur et de récuser en bloc lesdits rapports.

 

Alors pourquoi les banques ont si peur de mes études ? La réponse est très simple. Ce sont des chiffres et des calculs.

 

Les chiffres, c’est comme la mort dans « le Colonel Chabert ».

 

« Les chiffres, c’est rouge, et puis c’est bleu, et puis c’est froid. Et par-dessous tout, ça devient un silence… ! Les chiffres, c’est un silence de mort. ».

 

Une cliente de la Banque Populaire m’a récemment mandaté une expertise approfondie sur le coût de ses découverts et le TEG qui en découle.

 

Spécialistes de ce genre d'analyses, j’ai entrepris la reconstitution minutieuse de la vie du compte au quotidien, passant en revue chaque frais pour déterminer s'il est lié ou non au découvert. Le résultat est un rapport complet de 174 pages, comprenant 61 pages d'explications et 113 pages de calculs.

 

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : les découverts ont engendré des coûts s'élevant à 23 238,47€, avec un taux inhérent moyen de 286,24%. Une situation financière alarmante que la cliente souhaite porter devant les tribunaux.

 

Cependant, la Banque Populaire, confrontée à ce rapport détaillé, n'a qu'une seule arme : discréditer l'auteur.

 

Les experts internes de la banque reconnaissent la précision du rapport, émanant de la même école de pensée. L'avocat de la banque n'a alors qu'une option : récuser le rapport en attaquant l'auteur, une tactique qui a déjà réussi à quatre reprises, mettant fin aux procédures.

 

Cependant, cette stratégie ne peut être efficace indéfiniment. Avec une cinquantaine de dossiers similaires, la banque ne peut ignorer la pertinence de ces analyses.

 

Malgré plusieurs tentatives de médiation, la banque a refusé tout dialogue direct. À court de solutions internes, ils ont fait appel à un cabinet parisien spécialisé en calculs de risques pour les assurances, démontrant un manque évident de compétence en matière bancaire.

 

Le rapport de ce cabinet, basé sur des données erronées, conclut que les calculs de la banque sont essentiellement corrects, remettant en question la validité du rapport initial.

 

Face à cette situation, l'auteur du premier rapport a présenté une contre-expertise détaillée à l'avocate de la cliente. Cela vise à démontrer au tribunal la justesse de ses calculs, mettant en lumière la simplicité et l'approximation du nouveau rapport.

 

En guise de conclusion, l'auteur lance un appel de sagesse aux dirigeants de la Banque Populaire. Il souligne que cette stratégie de discrédit ne peut perdurer et que la confrontation devant le tribunal pourrait se révéler dommageable. Avec plusieurs dossiers similaires en attente, il propose un dialogue constructif entre spécialistes pour éviter des coûts inutiles en frais d'avocat, d'expertise, et autres dépenses liées au litige juridique.

 

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