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vendredi 12 janvier 2024

Pourquoi les suicides sont une bonne chose pour les finances publiques et les banques ?

 


Il y a un quart de siècle, la route et les suicides faisaient jeu égal avec 12 000 morts par an. Aujourd'hui, la route a vu son bilan chuter à 3 000, mais les suicides persistent à 12 000. Une corrélation troublante ou bien calculée ?

Loin d'un simple hasard, la mort sert les intérêts financiers de l'État. Un décès, c'est d'abord un contributeur de moins aux caisses de retraite, une économie bienvenue pour les finances publiques.

L'État a orchestré la baisse des accidents routiers non seulement par souci de sécurité, mais aussi comme une opportunité de taxation accrue. Oubliez les chauffards notoires, la nouvelle cible de l'État est bien plus insidieuse.

Des étudiants aux médecins, des représentants de commerce aux livreurs de pizza, tous deviennent des cibles. L'amende n'est plus seulement une sanction, mais un moyen de participer à la réduction du nombre de décès.

L'État a compris que la réduction des décès pouvait être aussi noble que lucrative.

Cependant, quand il s'agit de prévenir le suicide, les caisses restent fermées. Les actions préventives coûtent cher et ne rapportent rien. Un mort de plus signifie une retraite en moins.

L'idée de taxer les tentatives de suicide ou d'émettre des amendes pour dépression semble absurde, mais la logique financière y trouve son compte.

Depuis des années, une proposition novatrice lutte pour réduire les suicides liés aux difficultés financières. Elle demande une analyse approfondie de la situation du défunt, scrutant les agissements des banques, les menaces des huissiers et les harcèlements téléphoniques.

Cette demande d'examen est systématiquement rejetée, cachant ainsi un éventuel scandale financier.

Pourtant, si les banques agissent conformément à la loi, elles n'auraient rien à craindre de cette transparence. Un sombre secret que l'État semble vouloir maintenir à tout prix.

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