Par
Gérard Faure-Kapper
Dreux,
trois délinquants sont libérés car il n’y a plus de place en prison.
En
effet, celles-ci sont encombrées d’honnêtes gens dont le tee shirt ne plaisait ou qui ont détourné du fisc quelques euros durement
gagnés.
La
police se recycle et met ses compétences au service d’organismes privés. C’est
dangereux de s’attaquer à des dealers surarmés dans une citée bouclée.
Alors
ils s’en prennent à des handicapés qu’ils peuvent terroriser librement.
L’affaire
de Blois connait un nouveau rebondissement.
Voici
un rappel des faits.
Un
couple de retraité ayant un adulte handicapé à charge et en fin de vie, reçoit
la visite de 2 policiers en civil, très menaçants.
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article :
Problème,
le commissariat ignore tout du dossier et pense un moment avoir affaire à des
escrocs.
48
heures après, ils reconnaissent qu’il s’agit d’inspecteurs en civil et
déclarent qu’ils ont agi à la demande du Conseil Général.
Ce
dernier interrogé, ignore tout de cette affaire.
La
procureure de la République est saisie à son tour. Il n’y a qu’elle qui puisse
ordonner une telle mission.
La
demande a été faite le 17 juillet 2013
3
semaines après, silence totale de la Procureure qui ne confirme ni n’infirme si
les policiers ont agi selon ses ordres.
Qui
a donné l’ordre aux policiers d’aller terroriser ce couple ?
Nous
n’avons toujours pas de réponse, mais aujourd’hui, nouveau rebondissement de
cette affaire.
La
victime se rend au guichet de la Banque Populaire de Blois. Il demande à
retirer 500€ de son compte qui est correctement approvisionné.
Le
Directeur de l’agence refuse de lui donner les fonds qui sont sur son compte.
Il n’avance aucune raison particulière.
Le
client, hors de lui, fait un scandale. Non seulement la Banque Populaire leur a
prélevé près de 14.000€, non seulement elle continue à se servir dans les
comptes, mais ça ne va pas assez vite.
Eh
oui, le compte est créditeur de près de 600€ et la banque n’a pas eu le temps
de les racketter. Le week-end, le mois d’août, le personnel ne peut plus
fournir « à bas les cadences infernales ! »
Alors
le directeur de l’agence bloque l’argent.
Par
contre, la suite est curieuse.
Le
client leur lance « vous savez, si vous envoyez de nouveau les flics chez
moi comme l’autre fois, ce sera pareil, je les mets dehors… »
Si
la Banque Populaire n’avait pas été à l’origine de ce raid policier, le
directeur aurait protesté, ou tout au moins aurait été étonné « mais de
quoi parlez-vous, je ne comprends pas ».
Mais
non, il n’était pas du tout étonné. De plus, il s’est justifié « mais,
mais, c’est normal, vous ne répondez pas ni aux lettres, ni aux mails, ni aux
convocations… »
Les
termes qu’emploi le directeur de l’agence de Blois de la Banque Populaire Val
de France sont exactement ceux utilisés par les deux policiers en civil.
Je ne peux bien entendu donner toutes les précisions
pour ne pas gêner la procédure en cours.
Si
nos craintes sont avérés, ce sera une crise de confiance vis-à-vis des deux
institutions : justice et police, et de leur implication au service d’entreprises
privés.
Scandaleux! A faire tourner sur tous les réseaux! Il faut que le peuple sache!!!
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RépondreSupprimerPas surpris de leurs méthodes.
RépondreSupprimerMa soeur vient d'avoir un rachat de crédit chez eux, établi sur de fausses déclarations, à son insu. Affaire en cours.