Par Gérard Faure-Kapper
Les
adhérents de l’APLOMB ont envoyé plus d’une centaine de dossier aux médiateurs
des banques.
Ainsi,
nous avons mis à jour leur utilité réelle : faire gagner du temps aux
banques pour leur permettre de retarder
de plusieurs mois les conflits. Ce délai leur permettant de fermer les comptes,
dénoncer les concours et achever les clients.
D’abord
les Médiateurs étaient nommés par les banques, donc conflit d’intérêt.
D’autre
part, ces médiateurs étaient des juristes, pas des techniciens.
Ils
sont donc dans l’incapacité totale d’analyser des faits qui sont de l’ordre du
technique.
En
ce moment, nous soumettons au médiateur le problème des coûts des découverts.
Comment
un juriste peut-être compétent dans ce domaine s’il n’a aucune expérience
technique.
Alors
que font les médiateurs. Au bout de 2 mois ils renvoient une lettre en
expliquant que le client n’a pas, au préalable contacté l’agence puis le
service clientèle.
Et
la banque a gagné encore 3 mois.
A
l’attention des médiateurs, je leur explique le fonctionnement d’une agence.
Le
directeur de l’agence est le seul compétent pour répondre à la question sur le
coût des découverts. Il est le seul à même de déchiffrer la grille tarifaire.
Il
ne répondra donc pas avec des arguments chiffrés.
Les
médiateurs demandent aussi le passage par le « service clientèle »
Ce
service, appelé aussi service qualité n’est pas un service ouvert auquel le
client peut avoir accès. Ses fonctions diffèrent d’une banque à une autre.
Ce
service n’est en aucun cas hiérarchique du directeur d’agence et ne peut, en
aucun cas, contredire ses décisions concernant la gestion de sa clientèle.
Mais
le médiateur exige que la réclamation passe par ce service inconnu et dont les
références ne sont nulle part.
Pendant
qu’on y est, pourquoi ne pas demander au service économat ou au service courrier.
L’APLOMB leur demande de cesser ce type d’initiative. En
effet, la banque est un métier très technique qui nécessite des connaissances
et aussi beaucoup d’expérience.
Une
approche uniquement juridique n’est pas suffisante. Elle
est même néfaste comme pour l’affaire des médiateurs, les lettres MURCEF, des
commissions d’intervention, etc.
Un médiateur en plus, c'est un chômeur en moins...
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerSauf qu'il vaut mieux être un chômeur digne qu'un employé voleur.
Supprimer