Par
Gérard Faure-Kapper
Nicolas
Machiavel avait exposé cette méthode du bouc émissaire pour rallier un peuple
désuni autour de ses chefs.
Aujourd’hui
c’est Gérard Depardieu qui remplit ce rôle. Traité de minable par le premier
ministre, ce lynchage est repris par Torreton, acteur cherchant à relancer sa
carrière. Puis par toute une classe politique gangrénée par les lobbys
bancaires et finalement par tout un peuple.
« C’est
citoyen de payer ses impôt » qui a dit ça ? Yannick Noah, l’égérie
française de Hollande. Le fait qu’il doive 1 million d’euros au fisc nous rappelle
que Depardieu n’a jamais fraudé et a versé 145 millions d’impôts tout au long
de sa carrière.
Faut-il
rappeler des entreprises comme Total qui ne payent pas d’impôts en France. Par
une pirouette comptable, ils n’y font que des pertes. Ce sont des milliards qui
s’envolent ainsi.
La
liste est longue des exilés fiscaux qui n’ont jamais été inquiétés mais Gérard
Depardieu arrive au bon moment, le gouvernement en avait besoin.
Et
si nous allions au fond du problème. A quoi auraient servi les impôts de
Depardieu ? A financer des hôpitaux ? A bâtir des crèches ? A
améliorer l’éducation ? A relancer l’investissement ? A développer
les infrastructures ?
Niet,
les impôts qu’il aurait payés serviront à « réduire le déficit et la dette »,
c’est-à-dire à payer les intérêts monstrueux exigés par les banques.
Ces
banques qui profitent grassement de la loi qu’elles ont fait voter le 3 janvier
1973 leur donnant le monopole de la création de monnaie. Ces banques dont les
intérêts constituent 90% du montant de la dette. Ces banques qui ont détruit la
Grèce et l’Espagne mais qui ont su placer leurs hommes au gouvernement français.
Ces
banques, non contentes de récupérer les impôts des citoyens, arrondissent leur
magot de 24 milliards supplémentaires en prélevant directement à la source, c’est-à-dire
sur les comptes de ces citoyens.
Le
peuple commençait à s’en apercevoir et la colère montait. Alors, miracle,
Gérard Depardieu décide que ses impôts ne financeront plus les banques. Il s’en
va.
Aussitôt
la presse se déchaîne contre lui. Il est responsable de tous les maux de la
terre. Les réseaux sociaux n’en finissent plus de se gausser, oubliant par là
même que leurs impôts finiront aux îles Caïmans.
Alors
Poutine s’en mêle. Le peuple Russe est ainsi ravi de donner une leçon aux
donneurs de leçons. La presse explose. On nous ressert en vrac la Tchétchénie,
le goulag, le P’tit Père, Catherine la Grande et Yvan le Terrible.
C’est
la Russie qui devient responsable des maux de la France et non les Banques.
Je
rappelle simplement aux Français qu’il y a 70 ans, en janvier 1943, le peuple
soviétique achevait l’encerclement de Stalingrad, infligeant ainsi la première
grande défaite aux armées allemandes et à leurs alliés européens. C’est la mère
de toutes les batailles qui a inversé le cours de la guerre et qui fut le
premier acte de la victoire finale.
La
grande différence entre Depardieu et ses détracteurs français qui aiment tant
leurs banques au point d’y consacrer leurs impôts, cette différence, ce sont
les Valseuses.
L'exil fiscal de depardieu est une conséquence de la politique minable de ces politiciens starisés par ces chaines chargées de les icônifier.
RépondreSupprimerIl faut rappeller à ces minables, qu'un politicien est juste un homme élu pour gérer pas pour imposer.
L'ump et le ps sont aujourd'hui des organe de pouvoir ponctionnant le peuple pour pallier leurs nombreuses lacunes et subventionner les largesses.
Supprimons ces politiciens et remplacons les par des gens de la société civile en place et reconnus dans leurs postes, Juge, Agriculteur, médecin spécialiste, etc...
vive depardieu !
Voila exactement ce que je pense! Bravo d'avoir converti mes pensées en mots!
RépondreSupprimerEn fait la vérité est paradoxale et confuse. S'il est vrai qu'il n'est pas citoyen de ne pas payer les impôts, il n'est pas acceptable non plus de se servir de Depardieu comme bouc émissaire alors que les impôts servent notamment à rembourser une dette qui est pour une large part odieuse et illégitime. Il faut un Audit Citoyen de la dette.
RépondreSupprimerDans un système équilibré, les agent orchestrateur (pour reprendre les termes de la systémique) ne doivent pas consommer plus de 25% de la ressource du système, sinon ils inhibent les agent composants, et doivent au minimum consommer 15% de la ressource pour pouvoir exécuter leur taches correctement.
RépondreSupprimerPartant de ce principe du monde de la systémique, l’impôt doit osciller entre 15% et 25% en fonction du besoins et du contexte ... on est loin du compte.
Le citoyen en France, qu'il soit salarié ou entrepreneur ou autre est inhibé par l’État depuis belles lurettes. Un Etat inccappable de faire fonctionner le système même avec plus de 50% d'impôts (tout impôt et taxes comprises). Il est temps d'user du peu de Démocratie qui reste pour les foutres dehors avec des coup de pieds au derrière.
Après tout l’État n'est que le salarié du citoyen, s'il est incompétent, il ne faut pas lui renouveler son CDD.