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lundi 18 mai 2020

Nouveau scandale impliquant les banques françaises




Dans la lignée des grands scandales concernant les vices cachés comme le DieselGate, ce que nous appellerons le BankerGate éclate en France.

La fraude porte sur le coût des découverts en compte et la manipulation des taux. Nous pouvons estimer le préjudice subit par les clients à 80 milliards.

Jusqu’à présent, les tribunaux ont toujours condamné les banques dossier par dossier, mais aucune mesure globale n’a jamais été prise.


Quel est le mécanisme de cette fraude ?

Les banques annoncent un taux effectif global des découverts largement minoré car elles omettent volontairement d’inclure les frais dans le calcul.

Malgré l’arrêt de cassation du 5 février 2008 et 23 jugements confirmant cette infraction, les banques continuent ces pratiques frauduleuses.

A l’ouverture du compte, le client signe une « convention de compte » qui précise notamment le mode de calcul du TEG appliqué aux découverts.

La banque sait qu’elle n’appliquera pas ce mode de calcul car elle omettra volontairement d’inclure les frais. Cela se constatera chez les autres clients et dès les premières périodes d’arrêtés de comptes.


Quel est l’enjeu pour le client ?

Le client doit commander une étude portant sur la reconstitution des écritures permettant tous les calculs nécessaires.

Celle-ci démontrera souvent que le taux effectif global appliqué aux découverts est erroné depuis l’ouverture.

En conséquence, le tribunal ordonnera la substitution du taux légal au taux conventionnel et donc au taux réel recalculé.

Il condamnera la banque au remboursement de tous les frais d’interventions et intérêts conventionnels, et souvent accordera des dommages et intérêts.


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