Nombre total de pages vues

dimanche 5 novembre 2023

Comment user de psychologie avec son banquier

 



La scène se déroule dans un bistrot parisien du 14ème où Gérard, un homme d'âge mûr au regard astucieux, est assis à une table avec un journaliste curieux. L'ambiance est détendue mais chargée d'une certaine tension.

Journaliste : Salut Gérard. Tu te débrouilles en tant que bénévole au Crédit Mutuel, c'est ça ? Tu peux nous dire comment tu jongles dans ce cirque ?

Gérard : Eh bien, tu vois, le Crédit Mutuel, c'est comme un bal populaire. Les clients, ou sociétaires, se réunissent pour élire un Conseil d'Administration, qui à son tour, choisit un Président. Un peu comme choisir le meilleur danseur de la soirée.

Journaliste : Alors chaque p'tite caisse est son propre patron, avec son propre kbis, et le Président, c'est le chef d'orchestre, responsable devant les juges et tout le tralala ?

Gérard : Exacto! Les caisses créent une Fédération régionale, qui offre la piste de danse, la musique, et les serveurs. Mais si ça tourne mal, c'est le Président qui prend.

Journaliste : Ça a l'air aussi embrouillé qu'un tango argentin. Et si la Fédération n'est pas contente de l'administrateur, elle fait quoi?

Gérard : Il y a une petite danse prévue. La Fédération balance une lettre de reproche au Président, qui prend la défense de l'Administrateur. Ensuite, ils se réunissent pour une valse disciplinaire, un peu comme un duel au sommet.

Journaliste : J'ai ouï dire que la Fédération te demande de plier bagage. Qu'est-ce que tu nous chantes là-dessus ?

Gérard : Écoute, je suis élu par les sociétaires. Seule la commission peut me virer. La Fédération a ses petites musiques, mais l'administrateur, il est là pour défendre les sociétaires dans leur foxtrot avec la Fédération.

Journaliste : Votre slogan, c'est "la banque qui appartient à ses clients, ça change tout". Comment ça se fait qu'il y ait des accrochages alors ?

Gérard : C'est comme à Moscou en '76, on nous disait qu'il ne pouvait pas y avoir de disputes dans une usine des ouvriers. C'est pareil ici, mais des fois, ça chauffe quand même.

Journaliste : Donc, en tant qu'administrateur, tu es le chevalier des sociétaires ?

Gérard : Pas toujours. Parfois, le sociétaire, il se plante. Mais j'ai dû taper du poing sur la table quand la Fédération du Crédit Mutuel Nord Europe a joué avec les règles.

Journaliste : Tu peux nous déballer l'affaire ?

Gérard : Ils devaient publier 12 services avec un libellé précis, mais ils ont changé un mot, brouillant les pistes. Si la loi donne un texte, faut pas le chanter à sa sauce.

Journaliste : Donc, en gros, l'administrateur, c'est le gendarme de la piste de danse ?

Gérard : Oui, c'est ça. Même si ça fait grincer des dents à la Fédération. Le Président bénévole, il est en première ligne si ça part en vrille.

Journaliste : C'est pour ça que t'as monté l'amicale Raiffeisen y a quinze piges ?

Gérard : Tout à fait.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire