(photo d'illustration)
Comment une station-service a été détruite par
les pratiques usuraires des banques
En 2015,
Monsieur Amhara prenait les rênes d'une station-service, bravant
la tendance nationale à la disparition de ces commerces essentiels. L'épopée de
cet entrepreneur, déterminé à survivre dans un monde où les stations-service se
font rares, se révèle être bien plus qu'une simple histoire de commerce.
Dès le
départ, l'ombre d'un "impôt" caché plane sur le rêve
entrepreneurial de Monsieur Amhara. Les facturations bancaires s'avèrent être
un fardeau colossal. Une moyenne de 504,80€ est ponctionnée chaque mois,
totalisant une somme ahurissante de 25.745€ depuis l'ouverture. Pour gagner un
modeste 500€, notre gérant doit écouler pas moins de 10.000 litres de carburant.
Les premiers pleins d'essence du jour ne servent même qu'à rémunérer la
voracité de la banque.
La survie
devient un combat quotidien. Monsieur Amhara, non content de se priver de
tout, est contraint de trouver un travail supplémentaire, à 400 km. Chaque
semaine, il traverse le pays en blablacar, pendant que sa femme tient la
station, jonglant avec la fatigue, les trajets interminables et une trésorerie
qui se tarit.
Face à
l'asphyxie financière, Monsieur Amhara fait appel à un Cabinet d’Experts
financiers qui plonge dans l'océan des écritures bancaires de 2015 à 2020,
dévoilant ces frais de 25.000€ facturés en toute irrégularité et surtout un
taux usuraire moyen de 41%. Une bataille juridique s'engage.
La banque,
jouant la montre, retarde les réponses et les audiences, misant sur l'épuisement de
Monsieur Amhara. Mais les juges, intraitables, ne se laissent pas duper. Ce
Cabinet a déjà fait plier les banques à 29 reprises pour des faits similaires.
L'explication
technique de cette escroquerie financière se dessine : les
"commissions d'intervention". Des frais déguisés en traitement
particulier, une machination destinée à masquer le taux usuraire réel. Les
banques, déjà éclaboussées par le DieselGate, récidivent avec le BankerGate. Un
logiciel truqué pour dissimuler les véritables coûts, une fraude qui rappelle
les scandales des grands constructeurs automobiles.
Le
BankerGate est devenu le cri de ralliement des entrepreneurs audacieux
face à la machine bancaire. Une affaire qui met à nu les manipulations obscures
de l'industrie financière, soulignant une fois de plus que derrière chaque
petit commerce se cache parfois une bataille épique pour la survie.
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