Par Gérard Faure-Kapper
Nous
étudions consciencieusement toutes les décisions des tribunaux dans les
affaires qui nous concernent, à savoir étude réalisée par l’APLOMB, donc
moi-même, et défense assurée par Katia DEBAY.
Le
LCL perd systématiquement. Je me suis penché sur cette question et j’en arrive
à une conclusion : chaque fois l’avocat est mal choisi.
Je
pense que la direction du LCL devrait prendre mes propos avec sérieux plutôt
que de les considérer d’une manière goguenarde.
J’ai
un exemple sous les yeux. La cliente m’a transmis les conclusions de l’avocate
de la banque.
Messieurs du LCL, chers ci-devant collèges, permettez-moi de vous expliquer vos failles.
L’affaire
est simple : contestation des frais d’intervention.
L’avocate
n’a d’évidence aucune compétence ni en techniques bancaires, ni en mathématiques
financières. Ce n’est pas un reproche, ce n’est pas son job.
Dans
ce type de dossier, le LCL devrait lui offrir la collaboration, non seulement d’un
spécialiste financier, mais surtout du directeur d’agence, seul compétent pour
analyser ce type de demande.
Il
n’en est rien. Le LCL ne s’est, d’évidence, même pas intéressé aux calculs. Ils
ont demandé au responsable juridique de se débrouiller seul. Et celui-ci a
transmis le dossier à l’avocate sans explication.
L’avocate
a donc rédigée, en aveugle, des conclusions en réponse. Sa stratégie est
intéressante.
Je cite
Mme xxx cliente
à l’agence xxx du Crédit Lyonnais, prétend, sur la foi d’une étude de Mr Faure se disant analyste financier, que
le montant du Taux Effectif Global (TEG) appliqué aux découverts enregistrés
sur son compte de dépôt n° 692 / 467 P ouvert dans les livres du Crédit
Lyonnais serait erroné, et qu’il serait en réalité, une fois recalculé, d’un
montant supérieur au taux de l’usure fixé par la Banque de France.
fin de citation
fin de citation
Sa
stratégie : attaquer l’analyste financier pour récuser le rapport. Ceci du
fait qu’ils ne sont pas en mesure de contredire ce rapport.
Le
LCL aurait dû lui préciser que Gérard Faure a commencé sa carrière au Crédit
Lyonnais et que c’est cette banque qui l’a formé à toutes ces techniques. Il
suffisait de rechercher mon dossier aux archives.
Ensuite,
elle part dans une analyse juridique des articles de la convention de compte et
de la grille tarifaire.
Cette
analyse est totalement hors de propos, car non seulement la cliente de conteste
rien, et que l’étude financière s’appuie sur les contrats signés.
Je cite:
Le Crédit Lyonnais qui d’une part, n’a commis aucune erreur
dans les modalités de calcul applicables aux TEG de ses Découverts Autorisés et
Découverts Non Autorisés, et qui, d’autre part, est en mesure de justifier des
prélèvements de frais contestés par sa cliente, entend démontrer avoir
satisfait à l’ensemble de ses obligations et s’opposer aux demandes formulées
sans fondement par Mme xxx.
fin de citation
fin de citation
Pas
d’erreur dans les calculs ? Non certes, sauf qu’ils ont oubliés
volontairement les frais fixes liés aux découverts.
Elle
parle de découvert autorisé et non autorisé. Peut-elle alors nous dire, si la
banque n’a pas autorisé le découvert, QUI L’A AUTORISE ???
En
fait, le terme découvert non autorisé est une aberration et un tic de langage
qui remonte très loin. Le terme exact est découvert non contractualisé, mais
les banquiers ont pris la mauvaise habitude de dire non autorisé.
Ensuite,
bonne nouvelle,
Je cite
la banque est en mesure de justifier des prélèvements de frais contestés par sa cliente.
fin de citation
C’est ce que l’on demande depuis le départ, que la banque justifie sa facturation d’une manière précise et concrète. C’est d’ailleurs une obligation légale du code du commerce. Sauf que la banque ne le fait pas.
Je cite
la banque est en mesure de justifier des prélèvements de frais contestés par sa cliente.
fin de citation
C’est ce que l’on demande depuis le départ, que la banque justifie sa facturation d’une manière précise et concrète. C’est d’ailleurs une obligation légale du code du commerce. Sauf que la banque ne le fait pas.
Je cite
A titre liminaire, le Crédit Lyonnais entend relever que Madame
xxx a initié la présente procédure et fonde l’ensemble de son argumentation sur la seule foi d’un « rapport de
mission » non contradictoire rédigé par Monsieur Gérard Faure, notoirement
connu pour ses positions « anti-banques ».
fin de citation
fin de citation
Elle
répète son attaque du départ contre moi-même.
"Notoirement connu pour ses positions anti-banques"
"Notoirement connu pour ses positions anti-banques"
Pourquoi voulez-vous que je sois anti-banque ? N'ai-je jamais porté atteinte à l'honneur des banques ?
L'honneur des banques, je l'ai toujours défendu ! Pourquoi voulez vous qu'à 63 ans je commence une carrière de dénigreur !
(Merci cher Charles de m'avoir prêter cette citation)
Dans ce cas, si je suis anti-banque, le service inspection générale l'est aussi de même que le service contrôle de gestion.
Pas un seul vrai banquier n'oserait affirmer que je suis anti-banque.
L'honneur des banques, je l'ai toujours défendu ! Pourquoi voulez vous qu'à 63 ans je commence une carrière de dénigreur !
(Merci cher Charles de m'avoir prêter cette citation)
Dans ce cas, si je suis anti-banque, le service inspection générale l'est aussi de même que le service contrôle de gestion.
Pas un seul vrai banquier n'oserait affirmer que je suis anti-banque.
Je
ne suis pas anti-banque, les banques sont nécessaires mais elles doivent rester
dans un cadre législatif, ce qui n’est plus souvent le cas.
Vous
allez me rétorquer « mais vous êtes
anti-banque parce que votre blog s’appelle anti-banque, ah, qu’est-ce que vous
dite de ça ? »
Je
réponds simplement, « pour le blog,
c’est une question de référencement. Si j’avais appelé mon blog pro-banque, le
trafic aurait été moins important ».
Il est par
ailleurs plus que difficile de soutenir que M. Faure, qui a successivement
occupé les postes d’aide-comptable, polyvalent dépanneur, responsable
caisse, gérant et directeur d’agence
bancaire, puisse se prévaloir d’une expérience significative en analyse
financière et mathématique nécessaire à l’expertise que la demanderesse entend
verser débat.
Mon
CV est très incomplet. Elle a oublié qu’en 1992, j’étais responsable marketing
et à ce titre, j’ai été chargé de participer à l’élaboration des premières
grilles tarifaires. Du fait d’une longue expérience de 2 décennies sur le
terrain, j’ai analysé le travail en agence, notamment l’examen des comptes
permettant d’accorder les découverts. Mon CV parle pour moi et je pense pouvoir
affirmer que je reste un spécialiste des coûts.
Et
là, l’avocate à une illumination. Elle a trouvé la formule qui permet de
calculer les coûts. Et elle développe en expliquant qu’il s’agit de calculs
très compliqués, que seuls des mathématiciens de haut niveau peuvent
comprendre.
Je cite
Je cite
i :
le taux effectif global annuel
k :
le numéro d’ordre d’un déblocage de fond,
m :
le numéro d’ordre du dernier déblocage,
Ak :
le montant du déblocage numéro k,
tk :
l’intervalle de temps entre le premier déblocage et le déblocage numéro k,
p :
le numéro d’ordre d’une échéance de remboursement,
n :
le numéro d’ordre de la dernière échéance,
Ap :
le montant de l'échéance numéro p,
tp :
l’intervalle de temps entre le premier déblocage et l'échéance numéro p.
fin de citation
On
pourrait penser que cette avocate à de grandes connaissances financières.
Et
non, elle a tout simplement pompé cette formule classique que l’on trouve
partout sur google.
En
l’occurrence elle a fait un copié/collé du site de mes amis de CBANQUE (http://www.cbanque.com/credit/teg2.php)
Et
elle en rajoute
Je cite
Je cite
Cette formule, qui constitue un polynôme de degré n que
seul un mathématicien de formation supérieure est capable de résoudre avec
l’aide d’un ordinateur, est à l’évidence très éloignée de la méthode simpliste
consistant en une succession d’additions, de soustractions et de divisions
employée par Monsieur Faure dans son rapport qui manque manifestement de sérieux.
fin de citation
fin de citation
Seulement
il y a un problème, cette formule pompée
sur Google n’est pas la bonne.
Elle
concerne le calcul du TEG de prêts amortissables à déblocages multiples.
Alors
qu’en l’occurrence, mon étude permet de calculer le TEG d’un découvert, forme
de crédit qui est par définition et par hypothèse, NON AMORTISSABLE.
D’autre
part, j’en ai discuté avec un de mes amis qui s’appelle Albert Einstein. Lui-même
m’a confié qu’il ne peut trouver un résultat exact, uniquement s’il a les bons
chiffres au départ.
Et
cette avocate rajoute :
Je cite
« seul un mathématicien de formation supérieure est capable de résoudre avec l’aide d’un ordinateur »
fin de citation
Je cite
« seul un mathématicien de formation supérieure est capable de résoudre avec l’aide d’un ordinateur »
fin de citation
Ben
si c’est un ordinateur qui va résoudre la formule, plus besoin d’être
mathématicien. Il suffit de savoir brancher l’ordinateur.
Les
mathématiques, ce n’est pas la tasse de thé de cette avocate et on peut lui
pardonner de s’être trompé dans la formule.
Mais
par contre, en tant qu’avocate, elle devrait savoir qu’un juge va juger des
faits. Mon rôle est d’établir ces faits et de fournir les preuves.
Une
formule à rallonge ne lui sera d’aucun secours. C’est pour cette raison que je
détaille sur une centaine de page, chaque écriture, replacée dans son contexte,
soit des dates comptables pour se mettre dans la même situation que le chargé
de clientèle, soit des dates de valeurs, pour calculer, au jour le jour, les
montant des intérêts inhérent à chaque découvert et le taux constaté.
Ma
formule est donc beaucoup plus simple : (Intérêts/capital*100)/365*nombre
de jours.
Niveau
CM1.
Mais
ça permet au juge de pouvoir analyser chaque écriture.
Et
bien votre avocate estime que c’est impossible puisque le montant du découvert
n’était que de 1.945,28€.
Le
LCL compare un rapport proportionnel (2.201,55%) qui est un pourcentage , avec une valeur absolue (1.945,28€) qui est un
élément de la formule permettant de calculer ce pourcentage.
C’est une
insulte aux règles des mathématiques.
Si
je prêt 1€, et qu’au bout d’un an, je demande 22€ d’intérêts et de frais, quel
est le taux effectif global ?
Intérêts
(22) divisé par capital (1) multiplié par 100 = 2200%
2200%
pour un capital de 1€, eh oui, c’est étonnant mais ce sont les maths.
Ce
qui m’inquiète, c’est que chaque jour, dans toutes les agences, vos conseillers
vont conseiller des placements, des crédits et autres montages financiers, avec
un bagage aussi maigre.
J’arrête
ici, mais il y a encore beaucoup d’inepties dans ces conclusions.
Messieurs du
LCL, vous n’avez aucune chance de gagner dans ces conditions, prenez en
conscience.
Vous pouvez toujours m'appeler, mais rappelez-vous, je ne parle qu'aux vrais banquiers.
Vous pouvez toujours m'appeler, mais rappelez-vous, je ne parle qu'aux vrais banquiers.
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