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jeudi 25 janvier 2024

Une banque vient de rembourser ses clients des « commissions d’intervention ». Etes-vous concerné ?


 

La raison ? Une « erreur de paramétrage informatique ».

Votre banque a-t-elle commis cette même « erreur » ?

Très simple. Si vous payez des « commissions d’intervention » et si le taux effectif global annoncé en début de chaque trimestre est inférieur à 18 %, alors oui, votre banque a commis la même erreur.

Pour vous faire rembourser de toutes les « commissions d’intervention » depuis l’ouverture du compte (et ça fait de sacrées sommes), il vous faut monter un dossier.

Envoyez-moi un mail avec vos coordonnées sur « gerard.kapper@gmail.com » et je vous donnerais des précisions.

mardi 23 janvier 2024

4,5 millions d’amende pour la Société Générale. Les autres banques vont suivre.

 


 

Les faits reprochés sont « erreur de paramétrage informatique » ayant provoqué des « prélèvements de commissions d’intervention non justifiés »

 

Enfin, comme l’avait été le « DIESELGATE », le « BANKERGATE » est maintenant reconnu par la justice. Encore que celle-ci parle d’une « erreur de paramétrage ». A noter que toutes les banques ont fait la même erreur en même temps et qu’en conséquence, les commissions d’intervention sont prélevées de manière anarchique.

 

Depuis 15 ans, je communique sur ce sujet. Les tribunaux que nous sollicitions reconnaissaient la faute et donnaient systématiquement raison au client.

 

Seulement les banques continuaient dans cette voie « trop rentable pour être illégale ».

 

Outre une intense communication sur ce sujet (près de 2.000 articles dans le blog en 15 ans). Nonobstant une première démonstration dans mon livre « le livre noir de la banque » paru en 2010 et les « commissions d’intervention » devant paraître ce mois-ci, malgré d’innombrables courriers aux banques, celles-ci restaient de marbre.

 

En 2018, j’ai écrit un courrier circonstancié aux services départementaux de la Répression des Fraudes. Nouveau courrier circulaire en 2021. Ces correspondances étaient accompagnées d’une étude chiffrée des mouvements sur un compte de client.

Cette étude démontrait de manière irréfutable que le logiciel avait été volontairement mal programmé par toutes les banques, bien que je ne citais qu’un cas à la Générale.

Je n’ai pas l’âme d’un dénonciateur, mais vous pouvez désormais m’appeler « la balance commerciale ».

 

Explication technique. Le logiciel chargé de calculer et d’afficher le Taux Effectif Global trimestriel, se compose de deux parties.

La première calcule les intérêts, soit le loyer de l’argent. Rapport proportionnel montant/durée/taux nominal des découverts.

La seconde partie de l’algorithme va additionner les commissions d’intervention et rajoute la somme obtenue aux intérêts proportionnels.

Ce coût global (intérêts plus frais) donne le coût des découverts.

Et le logiciel va recalculer le TEG en tenant compte de ce coût global.

 

L’erreur des banques est d’avoir mis zéro à la place du montant des frais. Et toutes les banques ont commis la même erreur. Et personne ne s’en est aperçu dans les banques. Tu parles…

 

Aujourd’hui, une banque est condamnée pour ce fait. C’est une victoire et une grande satisfaction pour nous.

 

Ainsi, les procédures communes que nous avons lancé en janvier s’enrichisse d’une formidable jurisprudence.

 

Alors, messieurs les banquiers, chers collègues et confrères, vous seriez bien inspiré de répondre favorablement aux demandes de remboursement de commissions d’intervention.

Vous éviterez ainsi

-          le remboursement des intérêts,

-          le remboursement des lettres info chèque,

-          le coût de votre avocat,

-          la mobilisation de votre service juridique

-          le remboursement de notre avocat,

-          les dommages et intérêts

-          ainsi qu’une amende phénoménale.

 

mercredi 17 janvier 2024

Les banquiers et leur ballet du découvert: Une invention géniale de mouvement perpétuel


 

Les banquiers, ces artistes méconnus de la finance, ont récemment révélé leur talent caché : l'invention du mouvement perpétuel financier ! C'est une symphonie absurde où le client est la star malheureuse d'un ballet de découverts incessants.

Imaginez cette scène : un client, innocent, découvre que son compte ressemble plus au désert qu'à une mine d'or. Mais au lieu de proposer des solutions simples comme payer en espèces, notre banquier en chef décide de pimenter les choses.

Il annonce fièrement : "Eh bien, mon cher client, vous venez de gagner le droit à une facturation spéciale pour compte squelettique !" Et hop, voilà que le compte vide se transforme en un terrain de jeu pour la vente forcée de crédits. C'est comme si le banquier organisait une braderie, mais au lieu de remises, il offre des découverts à tout va.

Mais là où le banquier devient le Shakespeare de la finance, c'est lorsqu'il déclare que le découvert n'est pas autorisé. Une pirouette verbale digne d'un cirque financier ! C'est tellement brillant que ça en devient comique.

Bien sûr, notre banquier ne s'arrête pas là. Il enchaîne avec une nouvelle danse de facturation, cette fois-ci pour des frais d'intervention pour un découvert soi-disant non autorisé. On se demande s'il a suivi des cours de comédie en plus de ses études en économie.

Et la cerise sur le gâteau : le client, en sueur, tente désespérément de régler sa facture. Mais au lieu de lui offrir une palette de choix de paiement, le banquier insiste pour lui accorder un nouveau crédit, transformant ainsi le compte en une piste de danse infinie.

C'est comme une version financière du film "Inception" : un crédit dans un crédit, dans un autre crédit. On pourrait presque appeler ça la "Banqueption". Et pendant que le client tourne en rond dans cette farce financière, on se demande : quand est-ce que ce tourbillon d'absurdité s'arrêtera ?

Peut-être par l'arrivée de l'huissier, ou d'une saisie spectaculaire ? Peut-être lorsque le client, épuisé par ce numéro, décide de clore le rideau sur son activité, précipitant sa propre déchéance financière, voire même son autodestruction ? Les banquiers, ces virtuoses du rire jaune et de la tragédie financière !

 

lundi 15 janvier 2024

Pourquoi les banques sont terrorisées par mes rapports ?

 


 

Depuis quinze ans, j’ai établi des centaines de reconstitution de compte et autant de rapports.

 

Jamais une banque n’a pu les contredire ni présenter au tribunal une contre analyse. Les banques se contentent d’attaquer son auteur et de récuser en bloc lesdits rapports.

 

Alors pourquoi les banques ont si peur de mes études ? La réponse est très simple. Ce sont des chiffres et des calculs.

 

Les chiffres, c’est comme la mort dans « le Colonel Chabert ».

 

« Les chiffres, c’est rouge, et puis c’est bleu, et puis c’est froid. Et par-dessous tout, ça devient un silence… ! Les chiffres, c’est un silence de mort. ».

 

Une cliente de la Banque Populaire m’a récemment mandaté une expertise approfondie sur le coût de ses découverts et le TEG qui en découle.

 

Spécialistes de ce genre d'analyses, j’ai entrepris la reconstitution minutieuse de la vie du compte au quotidien, passant en revue chaque frais pour déterminer s'il est lié ou non au découvert. Le résultat est un rapport complet de 174 pages, comprenant 61 pages d'explications et 113 pages de calculs.

 

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : les découverts ont engendré des coûts s'élevant à 23 238,47€, avec un taux inhérent moyen de 286,24%. Une situation financière alarmante que la cliente souhaite porter devant les tribunaux.

 

Cependant, la Banque Populaire, confrontée à ce rapport détaillé, n'a qu'une seule arme : discréditer l'auteur.

 

Les experts internes de la banque reconnaissent la précision du rapport, émanant de la même école de pensée. L'avocat de la banque n'a alors qu'une option : récuser le rapport en attaquant l'auteur, une tactique qui a déjà réussi à quatre reprises, mettant fin aux procédures.

 

Cependant, cette stratégie ne peut être efficace indéfiniment. Avec une cinquantaine de dossiers similaires, la banque ne peut ignorer la pertinence de ces analyses.

 

Malgré plusieurs tentatives de médiation, la banque a refusé tout dialogue direct. À court de solutions internes, ils ont fait appel à un cabinet parisien spécialisé en calculs de risques pour les assurances, démontrant un manque évident de compétence en matière bancaire.

 

Le rapport de ce cabinet, basé sur des données erronées, conclut que les calculs de la banque sont essentiellement corrects, remettant en question la validité du rapport initial.

 

Face à cette situation, l'auteur du premier rapport a présenté une contre-expertise détaillée à l'avocate de la cliente. Cela vise à démontrer au tribunal la justesse de ses calculs, mettant en lumière la simplicité et l'approximation du nouveau rapport.

 

En guise de conclusion, l'auteur lance un appel de sagesse aux dirigeants de la Banque Populaire. Il souligne que cette stratégie de discrédit ne peut perdurer et que la confrontation devant le tribunal pourrait se révéler dommageable. Avec plusieurs dossiers similaires en attente, il propose un dialogue constructif entre spécialistes pour éviter des coûts inutiles en frais d'avocat, d'expertise, et autres dépenses liées au litige juridique.