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mardi 27 juin 2017

Le CIC se plaint auprès d’un juge de mes propos.


Par Gérard Faure-Kapper

Lors d’une audience chez le juge de proximité,  l’avocat du CIC s’est plaint de moi auprès du juge en citant une phrase reprise dans un de mes blogs :

Je cite

« L’auteur se targue d’obtenir des décisions favorables face à « l’arrogance et l’incompétence désespérante des banquiers… et des avocats ignorants. » »

Fin de citation.

L’auteur, c’est moi.


D’abord, ce n’est pas très élégant cette manière de « dénoncer » au juge et de ne pas assumer ses faiblesses.


Ensuite, concernant l’arrogance des banquiers, c’est une réalité. Chaque fois que j’ai eu des contacts avec les services juridiques, je me suis confronté à des cadres, arrogants et incompétents.

Cette attitude vis-à-vis de l’aplomb est la même qu’ils ont vis-à-vis des employés des agences.

Le mépris envers ceux qui travaillent au quotidien et font vivre l’entreprise, c’est une manière de masquer leur ignorance totale des techniques bancaires utilisées quotidiennement en agence.

Messieurs des services juridiques, oui vous êtes très compétents dans votre domaine, mais reconnaissez qu’en matière de technique, vous souffrez d’une incompétence désespérante. Désolé de vous le dire.

Quant aux avocats, évidemment qu’ils n’y connaissent rien, ce n’est pas leur job. Mais au lieu d’avoir chez leur client, des interlocuteurs techniciens, ils ont des juristes.

C’est sûr qu’en lisant leurs conclusions, c’est à pleurer de désespoir.

« Le summum de la politesse est d’écouter en silence un ignorant parler d’un sujet que vous maîtrisez parfaitement ».

Vous imaginez mon martyr.


Il y a pourtant une solution, plutôt que de rester au fond de votre bureau ou de votre placard à rédiger des doléances aux juges contre l’aplomb, osez le débat, osez venir me rencontrer pour parler de l’illégalité des commissions d’intervention.

Mais vous demander ça, de vous exposez comme moi je m’expose…



Maintenant, pour être positif, au lieu de vous plaindre de mes propos sur vos incompétences, lisez ce qui suit pour alimenter votre réflexion. Vous allez vous instruire.





Première question : le coût du papier est-il inclus dans le prix du livre ?
  
Posez la question à un éditeur, il vous répondra instantanément : « of course, banane… »

Posez la question à un juriste, et il étudiera la question pendant des jours, consultant les textes et les jurisprudences, avant de sortir une réponse très vague et incompréhensible.

  

Seconde question : les commissions d’intervention rémunérant la décision d’accorder un découvert en alourdissent-elles le coût et en augmentent-elles mécaniquement le TEG.
  
Posez la question à un guichetier stagiaire, il vous répondra, « ben c’est évident… »

Posez la question au directeur juridique de la banque… et vous imaginez la réponse.

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