Le
Conseil d’Administration du Crédit Mutuel de Laval-Avesnières n’a d’autre choix
que de remettre sa démission.
Je m'engage a publier la réponse du Crédit Mutuel sur tous mes blogs, intégralement, sans y apporter le moindre changement et sans aucun commentaire.
Je m'engage a publier la réponse du Crédit Mutuel sur tous mes blogs, intégralement, sans y apporter le moindre changement et sans aucun commentaire.
Par
Gérard Faure-Kapper.
Le
Crédit Mutuel s’est désisté de la plainte pour diffamation portée contre
l’APLOMB
Rappel
des faits :
En avril 2017, je publie un article dans un blog en insinuant que les résultats des votes lors de l’Assemblée Générale avaient été « manipulés ». (Je rappelle qu’en tant que retraité du Crédit Mutuel, j’en connais parfaitement le fonctionnement).
En avril 2017, je publie un article dans un blog en insinuant que les résultats des votes lors de l’Assemblée Générale avaient été « manipulés ». (Je rappelle qu’en tant que retraité du Crédit Mutuel, j’en connais parfaitement le fonctionnement).
J’avais
évidemment de très fortes présomptions, pour ne pas dire, des évidences, voire
des certitudes.
Le
Crédit Mutuel, comme c’est son droit, m’a fait citer à comparaître devant le
tribunal correctionnel de Laval pour diffamation.
Je
passe sur les détails d’une affaire dont les différents rebondissements me
donnent raison sur mes propos.
Maître
Katia Debay à fait parvenir, le 20 septembre au matin, des conclusions. Je ne
peux les dévoiler, mais elles ont été « sanglantes ».
L’après-midi,
elle m’informe que le Crédit Mutuel s’est désisté purement et simplement de
leur plainte. Dommage, j’attendais avec impatience l’audience du 21 pour enfin
m’expliquer.
Je
ne vais pas en rajouter mais plutôt m’intéresser à la suite des événements.
En
se désistant de cette affaire et en refusant de fournir les documents de
l’assemblée générale, le Crédit Mutuel reconnaît implicitement la véracité de
mes soupçons.
Il
y a eu des infractions et des manquements graves de la part des administrateurs,
élus des Sociétaires.
Pour
résumer ces fautes :
1ère faute du
conseil d’administration.
Le
17 janvier 2017, les administrateurs votent à l’unanimité l’exclusion de deux
Sociétaires et exigent le remboursement de leurs prêts.
Le
côté fallacieux des motifs apparaît clairement.
Les
Sociétaires n’ont pas été informés des griefs à leur encontre, n’ont donc pas
pu préparer leur défense. De plus, l’audience a eu lieu sans qu’ils soient invités.
2ème faute du
conseil d’administration.
Le
11 avril 2017, lors de l’Assemblée Générale, il était prévu que ces deux
Sociétaires fassent appel. La procédure normale veut que ces Sociétaires soient
convoqués pour plaider leur cause devant l’assemblée générale qui décidera
alors si elle confirme ou non la sentence du conseil d’administration.
Mais
les sociétaires exclus qui se sont présentés, ont été interdits d’accès dans la
salle. Leur « défense » se fera sans eux.
3ème faute du
conseil d’administration.
Malgré
tout, les sociétaires ont désavoués le conseil d’administration et 31 ont voté
leur réintégration et l’annulation de la condamnation.
Il
y avait 33 votants lors de cette assemblée.
Le
conseil d’administration, qui avait probablement prévu ce cas de figure, avait
au préalable, recueilli des « votes par correspondance » en leur
faveur. Plus de 300 votes ont ainsi confirmé la première sentence.
4ème faute du
conseil d’administration.
Compte
tenu des éléments que j’avais, j’ai écrit deux articles dénonçant la
manipulation manifeste du scrutin.
Le
conseil d’administration a refusé tout dialogue et a porté plainte contre moi
pour diffamation.
5ème faute du
conseil d’administration.
Malgré
la demande de sociétaires qui voulaient légitimement contrôler l’assemblée
générale, le conseil a refusé de montrer le document (la feuille de présence
qui permettait de contrôler la sincérité du scrutin.)
Ces
sociétaires ont saisi une avocate, même réponse.
Puis
ils ont saisi un huissier, même refus.
Enfin,
ils ont saisi le tribunal des référés. Le conseil d’administration s’est battu
pour que le juge refuse la délivrance de ces documents.
6ème faute du
conseil d’administration.
Alors
que l’audience au tribunal était prévue le 21 septembre 2017. Le conseil d’administration
a reçu les conclusions de Katia Debay.
Le
conseil, pensant la cause perdue, s’est désisté purement et simplement la
veille.
Ainsi,
ils ont maintenu sur ma personne une citation directe pendant plusieurs moi,
puis ont refusé d’entendre mes explications et ma défense.
Il
semble que c’est une habitude de ces administrateurs d’accuser à tort et de
refuser d’entendre toute explication.
Cette
attitude a un nom, c’est de la lâcheté.
Le
rôle du conseil d’administration de la caisse local est pourtant bien défini
dans un document repris sur le site du Crédit Mutuel.
Je
cite :
« Le
Crédit Mutuel est une banque mutualiste et coopérative, dont les Sociétaires
sont les copropriétaires.
Chaque
client a la possibilité de devenir sociétaire.
Son
engagement se traduit par la souscription d’au moins une part sociale qui fait
de lui un copropriétaire associé de sa Caisse.
Les
Administrateurs sont élus par les sociétaires en Assemblée Générale. Ce Conseil
d’Administration élit un président.
Les
élus bénévoles ont pour mission de représenter les sociétaires, d’être à leur
écoute et de répondre à leurs attentes et suggestions. »
Compte
tenu de ces 6 fautes présumant des manquements graves à leur rôle et leur
fonction, l’honneur leur commande de démissionner de leur mandat
d’administrateurs.
Cette
démission provoquera une assemblée générale extraordinaire permettant l’élection
aux suffrages des sociétaires, d’une nouvelle équipe.
Une
liste de 12 nouveaux candidats est prête. Ce sont des sociétaires motivés et
compétents qui s’engagent à assumer leur mandat dans le strict respect des statuts
et des règles en vigueur.
Si
d’aventure, ce conseil d’administration refusait de présenter sa démission, il
est évident que la prochaine assemblée générale sera dure et que le « quitus »
sera très difficile à obtenir.
Mais
je suis persuadé que la raison l’emportera.
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