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vendredi 22 septembre 2017

Le Conseil d’Administration du Crédit Mutuel de Laval-Avesnières n’a d’autre choix que de remettre sa démission.



Le Conseil d’Administration du Crédit Mutuel de Laval-Avesnières n’a d’autre choix que de remettre sa démission.

Je m'engage a publier la réponse du Crédit Mutuel sur tous mes blogs, intégralement, sans y apporter le moindre changement et sans aucun commentaire.


Par Gérard Faure-Kapper.

Le Crédit Mutuel s’est désisté de la plainte pour diffamation portée contre l’APLOMB

Rappel des faits : 

En avril 2017, je publie un article dans un blog en insinuant que les résultats des votes lors de l’Assemblée Générale avaient été « manipulés ». (Je rappelle qu’en tant que retraité du Crédit Mutuel, j’en connais parfaitement le fonctionnement).

J’avais évidemment de très fortes présomptions, pour ne pas dire, des évidences, voire des certitudes.

Le Crédit Mutuel, comme c’est son droit, m’a fait citer à comparaître devant le tribunal correctionnel de Laval pour diffamation.

Je passe sur les détails d’une affaire dont les différents rebondissements me donnent raison sur mes propos.


Maître Katia Debay à fait parvenir, le 20 septembre au matin, des conclusions. Je ne peux les dévoiler, mais elles ont été « sanglantes ».

L’après-midi, elle m’informe que le Crédit Mutuel s’est désisté purement et simplement de leur plainte. Dommage, j’attendais avec impatience l’audience du 21 pour enfin m’expliquer.


Je ne vais pas en rajouter mais plutôt m’intéresser à la suite des événements.


En se désistant de cette affaire et en refusant de fournir les documents de l’assemblée générale, le Crédit Mutuel reconnaît implicitement la véracité de mes soupçons.

Il y a eu des infractions et des manquements graves de la part des administrateurs, élus des Sociétaires.


Pour résumer ces fautes :


1ère faute du conseil d’administration.

Le 17 janvier 2017, les administrateurs votent à l’unanimité l’exclusion de deux Sociétaires et exigent le remboursement de leurs prêts.
Le côté fallacieux des motifs apparaît clairement.
Les Sociétaires n’ont pas été informés des griefs à leur encontre, n’ont donc pas pu préparer leur défense. De plus, l’audience a eu lieu sans qu’ils  soient invités.


2ème faute du conseil d’administration.

Le 11 avril 2017, lors de l’Assemblée Générale, il était prévu que ces deux Sociétaires fassent appel. La procédure normale veut que ces Sociétaires soient convoqués pour plaider leur cause devant l’assemblée générale qui décidera alors si elle confirme ou non la sentence du conseil d’administration.
Mais les sociétaires exclus qui se sont présentés, ont été interdits d’accès dans la salle. Leur « défense » se fera sans eux.


3ème faute du conseil d’administration.

Malgré tout, les sociétaires ont désavoués le conseil d’administration et 31 ont voté leur réintégration et l’annulation de la condamnation.
Il y avait 33 votants lors de cette assemblée.
Le conseil d’administration, qui avait probablement prévu ce cas de figure, avait au préalable, recueilli des « votes par correspondance » en leur faveur. Plus de 300 votes ont ainsi confirmé la première sentence.


4ème faute du conseil d’administration.

Compte tenu des éléments que j’avais, j’ai écrit deux articles dénonçant la manipulation manifeste du scrutin.
Le conseil d’administration a refusé tout dialogue et a porté plainte contre moi pour diffamation.


5ème faute du conseil d’administration.

Malgré la demande de sociétaires qui voulaient légitimement contrôler l’assemblée générale, le conseil a refusé de montrer le document (la feuille de présence qui permettait de contrôler la sincérité du scrutin.)
Ces sociétaires ont saisi une avocate, même réponse.
Puis ils ont saisi un huissier, même refus.
Enfin, ils ont saisi le tribunal des référés. Le conseil d’administration s’est battu pour que le juge refuse la délivrance de ces documents.


6ème faute du conseil d’administration.

Alors que l’audience au tribunal était prévue le 21 septembre 2017. Le conseil d’administration a reçu les conclusions de Katia Debay.
Le conseil, pensant la cause perdue, s’est désisté purement et simplement la veille.
Ainsi, ils ont maintenu sur ma personne une citation directe pendant plusieurs moi, puis ont refusé d’entendre mes explications et ma défense.
Il semble que c’est une habitude de ces administrateurs d’accuser à tort et de refuser d’entendre toute explication.

Cette attitude a un nom, c’est de la lâcheté.



Le rôle du conseil d’administration de la caisse local est pourtant bien défini dans un document repris sur le site du Crédit Mutuel.

Je cite :

« Le Crédit Mutuel est une banque mutualiste et coopérative, dont les Sociétaires sont les copropriétaires.

Chaque client a la possibilité de devenir sociétaire.

Son engagement se traduit par la souscription d’au moins une part sociale qui fait de lui un copropriétaire associé de sa Caisse.

Les Administrateurs sont élus par les sociétaires en Assemblée Générale. Ce Conseil d’Administration élit un président.

Les élus bénévoles ont pour mission de représenter les sociétaires, d’être à leur écoute et de répondre à leurs attentes et suggestions. »




Compte tenu de ces 6 fautes présumant des manquements graves à leur rôle et leur fonction, l’honneur leur commande de démissionner de leur mandat d’administrateurs.


Cette démission provoquera une assemblée générale extraordinaire permettant l’élection aux suffrages des sociétaires, d’une nouvelle équipe.


Une liste de 12 nouveaux candidats est prête. Ce sont des sociétaires motivés et compétents qui s’engagent à assumer leur mandat dans le strict respect des statuts et des règles en vigueur.


Si d’aventure, ce conseil d’administration refusait de présenter sa démission, il est évident que la prochaine assemblée générale sera dure et que le « quitus » sera très difficile à obtenir.


Mais je suis persuadé que la raison l’emportera. 

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