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vendredi 5 novembre 2010

Création d’une base de données des réponses des banques afin de les utiliser lors des audiences.


Création d’une base de données des réponses des banques afin de les utiliser lors des audiences.

Les remontées que nous avons des négociations avec les banques et des audiences au tribunal d’instance font apparaître un certain nombre de constantes.

Parmi celles-ci, nous avons remarqué que souvent, il y a une grande contradiction entre les réponses des agences, des directions de la clientèle, des services juridiques, des directions commerciales et autres intervenants.

Les lettres des médiateurs et les « conclusions en réponse » rédigées par les avocats contredisent également les documents recueillis à la banque.

Il y a pourtant un point commun dans les propos tenus : elles sont complètement en dehors de la loi et des textes.

Notre expérience nous a permis d’apprendre à exploiter ces contradictions, et de définir des procédures.

L’essentiel pour les clients est d’avoir un dossier clair, précis, chiffré, documenté et incontestable de par ses références légales.

En face, les propos des avocats partent dans tous les sens. Ils mélangent convention de compte, comportement déviant, pénalités systématiques, et j’en passe.

Les réponses à faire sont faciles. Toujours revenir aux textes de base et aux faits établis.

Mais nous voulons aller plus loin. Il nous faut une base de données de toutes les correspondances que vous pouvez avoir. Votre nom, références et données personnelles disparaissent bien entendu.

Cela nous permettra, lors des audiences, de laisser s’épandre l’avocat de la banque adverse, et de ressortir, comme un atout de sa manche, une lettre contredisant totalement ses propos.

L’effet est garanti sur les juges qui ont ainsi toutes les données pour arbitrer.

On entend souvent de la part des banquiers les propos suivants : « les juges donnent systématiquement raison au client ».

Rien n’est plus faux. Les juges font parfaitement leur travail. Ils examinent les pièces, écoutent chacune des parties, consultent les textes et la jurisprudence avant de se faire une religion.

Et si elle est presque toujours en faveur du client, c’est tout simplement qu’il a presque toujours… raison.

Alors, le Collectif lance cet appel : remontez nous les différentes lettres que vous pouvez avoir en réponse à des questions. Nous les classerons pour que chacun puisse en bénéficier dans ses démarches.

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