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vendredi 28 décembre 2012
Janvier 2013, Bruno Boulefkhad, de Lons le Saunier au siège de la Société Générale à Paris Haussmann.
Janvier 2013, Bruno Boulefkhad déplace son action de Lons le Saunier au siège de la Société Générale à Paris Haussmann.
jeudi 27 décembre 2012
La Société Générale refuse d'ouvrir un compte aux personnes qui ont fait valoir leurs droits contre une autre banque.
Par Gérard Faure-Kapper
"Faites-vous ou avez-vous fait partie d'une organisation subversive comme l'APLOMB ?
Connaissez-vous des personnes faisant partie de telles organisations ?
Fréquentez-vous des personnes soupçonnées d'en faire partie ?
Avez-vous déjà porté plainte contre une banque ?
Avez-vous déjà eu l'intention de porter atteinte aux intérêts d'une banque ?
Pouvez-vous nous donner des noms de personnes ayant eu ses intentions ?"
Voilà le type d'interrogatoire, rappelant les heures les plus sombres du Mac Carthysme, courant à la Société Générale.
C'est l'agence de Pont-à-Mousson qui a inauguré cette nouvelle discrimination.
La directrice a refusé d'ouvrir un compte à une personne, uniquement parce qu'elle-ci l'avait informée d'une plainte contre la Banque Populaire.
"Oui, vous comprenez, avec ce qui se passe à la banque populaire, on ne pourra pas accepter des personnes procédurières chez nous qui vérifient à tout bout de champ pour n'importe quelle erreur."
(discussion authentique au mot près)
La Société Générale discrimine sur le fait qu'une personne a voulu défendre ses droits devant la justice. Il faut rappeler qu'il s'agit d'un droit inaliénable de la déclaration universelle des droits de l'homme.
L'affaire en question contre la Banque Populaire: le fils de la personne en question a été victime de falsification de document, de prêt usuraire, de harcèlement et de fichage abusif, alors qu'il n'a que 16 ans.
Si le père n'avait pas porté plainte, il serait accusé de non-dénonciation de malfaiteur.
Par solidarité avec son collègue de la Banque Populaire et ne voulant que des clients bien dociles, qui ne se plaignent jamais et dont on peut piller les comptes en toute impunité, la Société Générale a donc instituée cette nouvelle règle.
Si vous aussi êtes victimes de cette banque, prévenez l'APLOMB. Un administrateur, Bruno Boulefkhad, tient le siège de la Société Générale de Lons le Saunier depuis 7 mois. Et c'est le personnel qui craque. Déjà trois arrêts de travail.
dimanche 23 décembre 2012
Bétancourt, Boulefkhad, 2 traitements politico-médiatiques différents.
Par Gérard Faure-Kapper
Ingrid
Bétancourt, une Colombienne restée plusieurs années otage des FARC. Son affaire a ému en France jusqu’à la folie politico-médiatique.
Combien
de concerts, combien d’émissions télé, combien d’artistes en mal de relance de
carrière, combien d’homme politique désirant briller. Son portrait sur toutes
les façades des mairies, des centaines de comités de soutien, un mot pour elle
accompagné d’une larme chaque jour. Des apparitions attendues comme celles de
la Madone. Et puis des millions d’euros pour arroser toute la jungle. Tout ça
pour finir par un bras d’honneur à la France.
Mais
que défendait-elle ? Personne n’a jamais su le dire. Vaguement candidate
écolo aux présidentielles dont le score aurait sûrement été voisin de celle en France
dont je ne me souviens plus du nom.
Par
contre ce qu’elle servait, c’est l’image de la république française, grande
dans son cœur, généreuse avec l’argent des contribuables, dont l’esprit
humaniste règne sur les peuplades incultes, mélange subtile de propagande
coloniale et de repentir permanent. Cette image de la France, berceau des
droits de l’homme et terre d’asile de fous et qui fait tant rire à l’étranger. Son blason pouvait être redoré à cette occasion.
L’objectif
était surtout de cacher le régime dictatorial instauré dans l’hexagone, de
pensée unique et de terrorisme intellectuel. Telle une grande fête de la
charité, la France faisait oublier ses citoyens de
seconde zone, 80% de la population esclave par la finance des 20% restants.
Classes moyennes, classes maudites.
Cette
France a un représentant : Bruno Boulefkhad. Ex-entrepreneur ruiné par des
manœuvres bancaires, il représente ce pays qui travaille, qui entreprend, qui
gagne et qui embauche.
Ces classes moyennes sont les cibles privilégiées des banques. Une
petite signature et 30 années d’efforts envolés.
Bruno
représente des centaines de milliers de Français que le système a
volontairement ruiné. Le siège qu’il mène depuis 220 jours devant l’agence de
la Société Générale de Lons le Saunier en est une preuve indiscutable.
Il
gène terriblement. A part quelques journaux locaux, aucun média national n’a
voulu se pencher sur son affaire et la diffuser. Pourtant ce n’est pas faute d’être
sollicités. Il n’aura pas son portrait géant à la mairie de Paris, Delanoë ne
versera pas de larmes devant les caméras, Renaud ne composera aucune chanson à
sa gloire, les enfants des écoles ne vont pas défiler en son honneur et un
Transal ne survolera pas le massif du Jura.
Ingrid
Bétancourt ne représentait et ne défendait rien. La République l’a sublimée.
Bruno
Boulefkhad représente les millions de victimes du racket bancaire et défend la
Justice et les lois républicaines. La République l’ignore en espérant sa
disparition de la place de la Liberté et de la mémoire des Français.
Lons le Saunier: les soutiens arrivent de partout. Voici une lettre du Japon.
"Je m'appelle Anthon, je suis un Français résident au Japon depuis 7 ans.
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Depuis toujours indigné par les abus de pouvoir des classes dominantes, il m'arrive de consulter divers sites et blogs relatant les informations alternatives et dissidentes. Je suis tombé un jour sur un article parlant de l'histoire de Bruno Boulefkhad, c'était il y a 3 mois environ.
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J'écoute une interview de l'intéressé. Je découvre un homme qui a perdu son entreprise à cause d'une opération frauduleuse de la banque. Cette situation catastrophique le pousse alors à manifester, ce qu'il fait déjà depuis des mois lorsque je découvre l'affaire.
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Cet acte de bravoure m'interpelle. Qui est cet homme qui campe tous les jours devant sa banque? En parcourant son profil, les articles et les sites faisait référence à son affaire, je découvre un homme blessé moralement, meurtri par la perte de son entreprise, profondément sincère et incroyablement déterminé dans le combat qu'il mène : celui d'un homme seul qui a été trompé par ces banques véreuses, et qui compte bien se battre pour retrouver sa dignité et faire savoir ce qui lui est arrivé.
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Bruno m'a personnellement touché et pour de nombreuses raisons. Il est seul, dans la rue, face à tous mais fidèle au poste et à ses engagements. Présent chaque jour avec ses panneaux devant la banque qui l'a roulé dans la farine. La situation elle même est choquante! doit on en arriver là pour se faire justice? L'homme est détruit moralement et parle librement d'avoir songé au suicide. N'importe quel être humain devrait être interpellé par la détresse que suscite cette situation, mais également par le courage qu'il incarne en menant cette action seul chaque jour depuis si longtemps!
> C'est une bataille des thermopyles des temps modernes!
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> C'est une bataille des thermopyles des temps modernes!
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Je me dis chaque jour que ses banques n'ont pas fini de nous entuber jusqu'à l'os, et cela a une dimension internationale car même les états se couchent devant elles, et nous avons, dans une petite ville de France, un homme, seul, qui s'élève contre elles!
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Y a t il seulement un autre exemple en France similaire à celui ci? par à ma connaissance. Bruno m'a doublement touché, et en même temps, sa situation m'a révolté. Jusqu'à maintenant, je n'avais pas trop l'habitude de poser des actions concrètes pour tenter d'améliorer notre environnement que je jugeais malade, certainement par dépit, mais cette fois, c'était la goutte qui faisait déborder le vase.
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C'est pour ça que j'ai personnellement décidé d'apporter mon soutien à cet homme malgré la distance et selon mes moyens, quels qu'ils soient, car son combat est notre combat. Un combat bien plus grand qu'on ne le croit. Bruno est devenu est véritable porte drapeau et je crois même qu'il n'a pas encore pris conscience du destin qui l'attend. De nombreuses personnes se reconnaissent en lui, s'identifient à sa situation. C'est de la rage mêlée à de l'empathie : C'est tout simplement révoltant!
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Son action implique une totale remise en question des mécanismes destructeurs qui animent notre civilisation présente. Bruno incarne ce refus du traitement inhumain qu'impose certaines structures à l'individu. Ce système est immoral et cynique. Il n'y pas une goutte d'humanité dans les calculs économiques, et c'est terriblement représentatif du mal qui ronge notre monde. Et parce que l'individu est menacé et sa dignité bafouée, j'estime que nos actions solidaires doivent aller vers les individus, où qu'ils soient et quelle que soit leur détresse.
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Bruno, je te salue, toi qui m'a touché de si loin. Spartiate des temps modernes, tu as tout mon soutien! Puisse le destin t'être favorable
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Anthon"
samedi 22 décembre 2012
Siège de la Société Générale par l'APLOMB sur FR3.
Par Gérard Faure-Kapper
Siège de la Société Générale depuis 220 jours par Bruno Boulefkhad, administrateur de l'APLOMB et son représentant pour le Jura, est passé sur FR3.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Tw2n2PVRFj0
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Assurance-emprunteur : UFC-Que Choisir demande au régulateur de forcer les banques à indemniser
Copié collé du site Cbanque
http://www.cbanque.com/actu/35012/assurance-emprunteur-ufc-que-choisir-demande-au-regulateur-de-forcer-les-banques-a-indemniser
Assurance-emprunteur : UFC-Que Choisir demande au régulateur de forcer les banques à indemniser
L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a annoncé vendredi saisir l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP) pour obliger banques et assurances à rembourser d'importantes sommes qu'elles doivent, selon elle, aux emprunteurs sur la période 1995/2007.
L'UFC-Que Choisir s'appuie sur une décision du conseil d'Etat, qui avait déclaré en juillet illégale une ancienne disposition du code des assurances, ouvrant la voie à la restitution aux consommateurs de bénéfices de contrats d'assurance-emprunteur. Selon l'association, les banques françaises auraient perçu 16 milliards d'euros indûment des assureurs entre 1995 et 2007, au détriment des consommateurs.
Les banques « jouent la montre »
« Face à l'obstination des établissements financiers et à leur refus de discuter avec l'UFC-Que Choisir, aux difficultés d'accéder à leurs documents comptables, sans oublier le refus gouvernemental de s'impliquer dans ce dossier, l'UFC-Que Choisir est contrainte de saisir aujourd'hui l'Autorité de contrôle prudentiel », a-t-elle souligné dans un communiqué.
« Banques et assurances jouent (...) la montre et le découragement », estime l'association. « Elles invoquent de nouveaux arguments juridiques tels que l'absence de mention dans le contrat des modalités de reversement », précise Nicolas Godfroy, responsable juridique à l'UFC-Que Choisir.
11,5 milliards pour les seuls prêts immobiliers
Dans le détail, l'association de défense des consommateurs estime les sommes indûment perçues par les établissements financiers à 11,5 milliards d'euros pour les prêts immobiliers entre 1996 et 2005 et 4,5 milliards pour les crédits à la consommation entre 1997 et 2007. Des « milliers de personnes seraient concernées par ces remboursements », considère M. Godfroy, regrettant au passage le « manque d'implication » du gouvernement dans le dossier.
Contactée par l'AFP, une porte-parole de la Fédération bancaire française (FBF) affirme que « pour leur part, les contrats d'assurances-emprunteurs proposés par les banques ont toujours respecté les règles qui les régissent ». De son côté, la Fédération française des sociétés d'assurances (FFSA) indique que les « assureurs sont tenus d'appliquer la réglementation en vigueur » et que « c'est ce qu'ils ont fait ». Egalement joint par l'AFP, le ministère de l'Economie et des Finances n'a pas réagi.
Des contrats d'assurance couvrant le décès, l'incapacité et l'invalidité sont souscrits lorsque des prêts immobiliers sont contractés auprès des banques. Selon l'UFC, ces dernières captaient les bénéfices de ces contrats, alors que la loi prévoit un reversement aux assurés par le biais de la participation aux bénéfices.
Ce genre de contentieux entre banques, compagnies d'assurances et emprunteurs connaît un retentissement sans précédent en Grande-Bretagne. Les banques britanniques ont même été contraintes de prendre des milliards de livres de provisions pour faire face aux réclamations de leurs clients sur un produit longtemps vendu d'office, permettant d'assurer le remboursement d'un crédit en cas de maladie, de décès ou de chômage.
vendredi 21 décembre 2012
Comment le lobby bancaire a dépouillé la réforme Hollande
copié collé du site
http://www.francetvinfo.fr/comment-le-lobby-bancaire-a-depouille-la-reforme-hollande_189845.html
Son "principal ennemi", "le monde de la finance", aura eu raison de la promesse numéro 7 (lien PDF) de François Hollande durant la campagne présidentielle. La révolution bancaire n'aura pas lieu. Le projet de loi présenté mercredi 19 décembre en Conseil des ministres est bien en deçà des ambitions affichées. En deçà, aussi, des réformes qui se préparent aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.
Pas de séparation stricte des activités de spéculations et de dépôt : le modèle français de "banques universelles" est sauf. A l'œuvre contre cette réforme depuis près d'un an, le lobby bancaire français l'a emporté. Francetv info décrypte sa méthode bien rodée.
1Gagner du temps
En ordre de bataille dès la primaire socialiste, les banquiers ont d’abord obtenu du futur gouvernement qu’il ne légifère pas immédiatement. Dans L’Express, un proche du pouvoir confie : "Dans l'après-6 mai, les hiérarques du parti ont rapidement convaincu le président de la nécessité d'attendre l'automne pour légiférer plus à froid."
Affichant sans réserve leur inquiétude sur le sort qui leur serait réservé, les grandes banques se sont imposées dans la réflexion. Le 10 avril 2012, déjà, Michel Sapin, le ministre du Travail, affirmait dans un entretien à Reuters que la réforme envisagée par le candidat Hollande ne visait pas à "casser" les banques et se ferait "dans la concertation". Une discussion à laquelle les banquiers et leur soutien ont su prendre part, plus que les partisans de la ligne dure, partisan d'une grande réforme, qui n’ont été entendus que tardivement. C'est le cas notamment de Laurence Scialom, professeur d'économie à Paris-Ouest et auteur d'un rapport pour le think tank Terra Nova, reçue seulement à l’automne 2012.
2Faire le siège des élus
En parallèle, le lobby bancaire s’active auprès des élus en pointe sur le sujet. "Le 29 novembre 2011, les patrons de trois grandes banques françaises, Baudouin Prot (BNP Paribas), Frédéric Oudéa (Société générale) et François Pérol (BPCE), ont convié une bonne dizaine de parlementaires socialistes à leur table pour débattre de la crise européenne", relate le magazine, qui rapporte également un déjeuner de la commission des Finances de l'Assemblée avec la Fédération bancaire française (FBF). Quelques semaines plus tard, au lendemain du discours de campagne de François Hollande au Bourget, en janvier 2012, c’est le téléphone de Karine Berger, députée des Hautes-Alpes et économiste proche du candidat socialiste, qui sonne, raconte L’Express. Au bout du fil, la Fédération bancaire française, encore elle.
Ces opérations de lobbying ont un objectif : sauver le modèle français de la "banque universelle". "Les banques mutualistes (Crédit agricole, BPCE, Crédit mutuel) ont martelé que leurs caisses et banques régionales détiennent leur filiale de financement et d’investissement et ne peuvent donc être scindées", note Libération. Il fallait "convaincre que les institutions financières françaises sont les victimes d'attaques venues de l'étranger", mais que leur modèle mixte est "irréprochable", explique de son côtéL’Express. On ne peut pas copier les réformes anglo-saxonnes en cours, martèlent les banquiers. Qui continuent de solliciter des rendez-vous avec députés et sénateurs, devant qui le projet de réforme va atterrir.
3Soigner ses relais
Du côté de la haute administration, au ministère de l'Economie et des Finances notamment, les oreilles attentives sont légion tant les frontières entre Bercy et les états-majors des banques sont poreuses. Xavier Musca (Crédit agricole), Gilles Briatta (Société générale), Michel Pébereau (BNP Paribas) sont tous d’anciens inspecteurs des finances, passés par le Trésor et les postes de conseillers à l'Elysée ou à Matignon. "Ils ont tous la même formation, les mêmes idées, les mêmes réflexes, ils savent se comprendre sans trop se parler", note Laurent Fargues, co-auteur de Bercy, au cœur du pouvoir (Denoël, 2011) interrogé par francetv info. Et la direction du Trésor, chargée de surveiller les banques, "se voit aussi comme leur défenseur face à la concurrence internationale", rappelle-t-il. "Ce qui est bon pour la BNP est bon pour la France", avait même confié un haut-fonctionnaire de Bercy, soulignant la place des banques dans le financement de l’économie française.
Autre cheval de Troie efficace : le Conseil de régulation financière et du risque systémique (Coréfris). Formé, notamment, par le ministre des Finances, le gouverneur de la Banque de France, le président de l'Autorité des marchés financiers, il accueille"trois membres 'indépendants', parmi lesquels Jean-François Lepetit, administrateur de BNP Paribas, et Jacques de Larosière, conseiller pendant plus de dix ans du président de BNP, un certain Michel Pébereau", note L’Express qui souligne que "ce conseil est voué, avec la réforme bancaire, à voir ses prérogatives s'étendre". Et dont un membre reconnaît : "Il est de notoriété publique que la FBF et la Banque de France ont alors convaincu le Trésor et Bercy de faire une réforme a minima."
4Imposer son vocabulaire
Les banques françaises, grâce à leur modèle, ont bien résisté à la crise, clament-elles. L’argumentaire est repris en chœur à Bercy en 2008 pour calmer les esprits lors de la crise financière. "On a tellement dit que c’était un atout de la France, que c’est difficile d’annoncer quelque temps après qu’il faut tout casser", décrypte Laurent Fargues pour francetv info. "A la mi-juillet, Bercy a repris à son compte leur terminologie, indiquant que la 'réforme ne portera pas atteinte au modèle français de banque universelle, qui a démontré sa résilience face aux crises' ", corrobore Libération.
Et Mediapart (lien payant) de rappeler la critique de l’organisation Finance Watch dans une lettre publique : "Le glissement sémantique 'd’activité de crédit' à 'activités utiles', notion très subjective, permet des interprétations qui vont à l’encontre des objectifs initiaux." L’organisme demande le retour des termes plus techniques de "banque de dépôts" et de "banque d’investissements".
5Contourner les obstacles
Dès le 8 novembre 2012, et alors que le texte élaboré par le gouvernement n'est pas encore connu, Frédéric Oudéa, patron de la Société générale "se félicite de la bonne compréhension du gouvernement", révèle L'Express. De son côté, Alain Papiasse, responsable de la banque de finances et d’investissement de BNP Paribas, cité par Mediapart, saluait en petit comité le fait que "la réforme bancaire touchera à peine 2 % de notre activité".
Encore déterminée, Karine Berger, députée PS nommée rapporteur du projet, promet que le Parti socialiste imposera "la réforme structurelle dont ils ne veulent pas". Mais, selon L'Express, le directeur du Trésor, Ramon Fernandez, aurait "laissé entendre que les modalités d'application, sujet trop technique, pourraient relever du superviseur, l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP), et non pas du débat législatif".
De toute façon, les banques ont d'ores et déjà trouvé la parade pour un certain nombre de mesures contraignantes. En effet, le projet du gouvernement interdit le trading à haute fréquence, ce système de spéculation très risqué. Mais uniquement celui qui concerne les opérations taxables dans le cadre de la loi sur la transaction financière, c'est-à-dire à partir du critère de 0,50 seconde. Les ordinateurs ont depuis été réglés sur 0,51 seconde, racontent Mediapart et L'Expansion.
Salomé Legrand
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Siège de la Société Générale de Lons le Saunier: épreuve de force entre Frédéric Oudéa et Bruno Boulefkhad
Par Gérard Faure-Kapper
218ème jour de siège de l'agence de la Société Générale de Lons le Saunier.
C'est un bras de fer entre le directeur général, Frédéric Oudéa et Bruno.
La Direction de la banque joue le pourrissement de la situation et compte sur l'effondrement de Bruno Boulefkhad. Si cette action est parfaitement relayée par les médias régionaux, par contre c'est le silence au niveau des nationaux. Normal, les banques sont derrières.
Elles craignent surtout une contagion de ce type d'action. Il est vrai que depuis le début du siège,3 personnes ont craqués parmi le personnel et sont en arrêt de travail. Dommages collatéraux.
Ce qui est surprenant, c'est aussi le silence total des syndicats dans cette affaire.
Un siège, c'est une question de temps. Ce qu'ils ignorent à Paris, c'est que Bruno est Jurassien. Cela signifie qu'il peut tenir des années.
Ses soutiens progressent exponentiellement dans les réseaux sociaux. Au delà de son affaire, chacun se pose des questions sur la légalité des frais ruineux prélevés chaque jour, sur les conséquences financières de la manipulation de l'EURIBOR, tout cela dans un climat de quasi insurrection contre le système bancaire.
Un journaliste a essayé d'en savoir plus et a téléphoné à la Générale Boulevard Haussmann. La conversation a été enregistrée et elle est édifiante, voir surréaliste.
Prenez le temps de l'écouter. Il faut un peu de patience avant qu'ils ne décrochent. L'appel ayant eu lieu à 15 heures et c'est le moment de la relève entre ceux qui rentre du déjeuner et les autres qui vont essayer d'attraper leur train de banlieue.
http://ubuntuone.com/6SsMpaMEXPNzFjO1QcSmUq
jeudi 20 décembre 2012
Enfin la fin du monde pour des millions de Français.
Par Gérard Faure-Kapper
Comptes
bloqués, cartes supprimés, pas de chéquier, aucune possibilité de retraits et
quelques euros au fond du porte monnaie pour passer Noël.
Au
moment où TF1 diffuse des reportages sur l’angoisse de certains dans le choix
des cadeaux et le manque de temps pour les acheter, ils oublient que d’autres n’ont
plus ce problème depuis longtemps.
Nous
avons une recrudescence d’appels à l’association de personnes dans la détresse.
De plus, aucun service social ne va s’intéresser à eux, ils font partie de la
race maudite, les classes moyennes, couche inférieure de la société.
Droit
à rien mais paient pour tout.
Cette
période entre Noël et Nouvel An est d’ailleurs propice pour racketter ces
citoyens de seconde zone. La chasse est ouverte pour les vautours et hyènes à l’affut de la dernière petite
prime de fin d’année.
Les
problèmes de ces classes moyennes, c’est leur honnêteté et leur dignité. Ils
paient ce qu’on leur demande, même s’ils doivent sacrifier leur famille, et ne
demanderont jamais rien à personne.
Méprisés
par le gouvernement qui ne voient en eux qu’une réserve pour diminuer les
déficits en renflouant les banques. Haïs par les médias qui les soupçonnent d’aller
pointer chez Marine. Oubliés de tous, représentés comme un excipient de la
Société.
Leurs
droits sont piétinés par la Justice qui se montre toujours d’une extrême
sévérité avec eux, les classes moyennes sont à bout de force.
La
fin du monde représente le seul espoir pour eux. Être englouti dans le néant,
ce seraient la première fois que le mot égalité s’appliquerait en France.
Un
conseil pour les nouvelles dames patronnesses du charity business, ne venez par
faire une permanence au standard le notre association, vous seriez obligés d’admettre
que la France est devenu un pays sous-développé.
Adhérez à l'APLOMB. Plus nous serons nombreux, meilleure sera notre efficacité.
Par Gérard Faure-Kapper
En image, le dernier article de la voix du Jura.
L'installation d'une permanence à Lons le Saunier sous la responsabilité de Bruno Boulefkhad a propulsé notre association.
Le siège, au sens militaire du terme, d'une agence bancaire, a réveillé les consciences.
Depuis 242 jours, Bruno se tient toute la journée devant l'entrée de la Société Générale. Simple présence pacifique mais combien intrigante.
Depuis le 7 décembre, des tracts sont distribués à l'adresse des clients avec un questionnaire. L'objectif est de connaître l'ampleur des prélèvements illégaux sur les comptes.
Les premiers dossiers qui nous ont été confiés suite à cette action prouvent que nous avons raison. Il est grand temps que la justice s'intéresse de près aux écritures de cette banque.
L'affaire ne fait que commencer. Si l'on rajoute les forts soupçons de manipulation de l'indice EURIBOR par la Société Générale, nous pouvons présage des lendemains qui chantent pour les clients mais aussi un avenir pas tellement radieux pour le personnel.
Pour poursuivre et étendre son action aux autres banques et aux autres régions, l'APLOMB a besoin d'être fort et bien représenté sur l'ensemble du territoire.
Adhérez à l'APLOMB et participez à ce mouvement de résistance. L'objectif étant toujours d'obtenir le remboursement à chaque client de tous les frais prélevés depuis 5 ans. CLIQUEZ ICI !
Nous nous battons pour vous et nous avons besoin de vous.
Adhésion pour 1 an: 65€ dont 10€ versé par solidarité alimentaire à Bruno. Il tient depuis 242 jours et peut tenir encore longtemps si vous le soutenez.
mercredi 19 décembre 2012
Moscovici réactive le bouclier fiscal de Sarkozy en limitant les frais bancaires.
Par Gérard Faure-Kapper
Hier,
le ci-devant socialiste Pierre Moscovici a expliqué les mesures qu’il allait
prendre pour limiter les frais bancaires qu’il qualifie d’insupportables.
D’une
voix tremblante, cherchant ses mots, à la limite du bafouillage, il s’est
exprimé. Il se savait observé par les banquiers qui lui avaient fait la leçon
avant.
Il
lui fallait parler des frais d’interventions sans faire la moindre allusion à
leur cause, à savoir l’accord d’un découvert pour payer une écriture.
En
effet, le moindre lien entre les deux ferait que ces frais sont inhérents au
découvert, donc feraient parties de leur coût et seraient traduits de fait dans
le rapport proportionnel qu’est le TEG, taux effectif global.
Et
ce taux dépasserait alors le seuil de l’usure qui est un délit pour les
banques.
Il
a donc parlé des frais causés par les dépassements provoqués par les cartes de
paiement.
Ce
n’est plus la banque qui a autorisé, mais l’ordinateur.
Evidemment,
le banquier est responsable de la programmation de ses machines, mais cela doit
échapper au ministre.
Ensuite
il parle de limiter ces frais pour les « plus fragiles d’entre nous ».
Question :
comment reconnaître si quelqu’un se range dans la catégorie des « PFEN ».
En
analysant ses comptes bien sûr, et le solde moyen des rentrées. Mais problème,
la plupart d’entre nous ont plusieurs banques. Si Madame Bettencourt ouvre des
comptes avec 600 euros par mois, est-elle une PFEN ?
Alors
comme ce n’est pas possible, il faut présenter la feuille d’imposition. Là c’est
imparable.
Seulement,
si vous dites au banquier dès le départ que vous êtes PFEN que se passe-t-il ?
Il vous vire.
Donc
la limitation des frais qu’avait tentée Lagarde et que reprend à son compte
Moscovici est techniquement impossible à mettre en place. Et quand bien même ce
serait activé, il y a tellement de moyens de détourner cette mesure, ne
serait-ce qu’en répartissant dans le temps les frais.
Ce
qui limite en finale à 255€ de frais par mois au maximum.
Ce
montant, pour une personne au RSA, c’est 50% de ses revenus.
Moscovici
vient de remettre en place le bouclier fiscal de Sarkozy en garantissant à
chacun de pouvoir disposer de la moitié de ses sous.
Une
dernière chose, Pierre Moscovici veut offrir un tout nouveau service : les
virements. Faut-il lui rappeler que ce moyen est aussi ancien que la banque elle-même
est date de Babylone, 2.000 ans avant notre ère.
dimanche 16 décembre 2012
Soutenez Bruno Boulefkhad. Il faut qu'il tienne, c'est vital pour notre cause contre les banques.
Par Gérard Faure-Kapper
213 jours devant la banque. Ce siège de la Société Générale de Lons le Saunier est une action unique.
Suite au message de l'APLOMB, plusieurs clients nous ont déjà transmis leur dossier pour étude. Ces dossiers sont sans surprise et feront l'objet de poursuites.
Mardi 18 décembre, une action de distribution de tracts est organisée devant l'agence.
Dès mercredi 19, l'APLOMB va inonder Lons le Saunier de mails concernant cette action.
Notre objectif est d'inciter les clients à vérifier les agissements de leur banque sur leur compte.
Notre but, obtenir par les voies judiciaires le remboursement de tous les frais des 5 dernières années.
Si nous réussissons, alors la diffusion sera étendue à d'autres villes et d'autres banques. Chaque fois nous enverrons au même tribunal, le même jour, toutes les plaintes.
Ce résultat est possible grâce au sacrifice d'un homme, Bruno Boulefkhad.
Pouvez-vous imaginer d'aller chaque matin, pendant déjà 213 jours, vous planter devant votre agence pour la journée.
Si le moral reste intact, Bruno est au bout. Physiquement, cela se conçoit aisément, mais surtout financièrement.
Il a absolument tout perdu et se met ainsi au service des millions de clients.
Ceci est un appel aux dons pour lui venir en aide.
Transmettez-lui quelque chose sur Paypal, 5 euros, 10 euros, 20 euros ou plus si vous le pouvez.
Son compte Paypal: bruno.boulefkhad@orange.fr
Il faut que Bruno tienne, c'est vital pour notre cause. L'APLOMB est totalement mobilisée pour relayer et transformer son action en démarche judiciaire.
Merci à vous tous. Un grand merci.
Et courage pour vous aussi, nous sommes à 2 ou 3 mois de la fin de ce cauchemar du racket de vos comptes.
samedi 15 décembre 2012
Le scandale de l'EURIBOR concerne chacun d'entre nous, notamment les clients de la Société Générale et du Crédit Agricole.
Gérard Faure-Kapper
Le scandale de l'EURIBOR concerne chacun d'entre nous, notamment les clients de la Société Générale et du Crédit Agricole.
A Lons le Saunier où l'APLOMB mène le siège de l'agence de la Société Générale avec son administrateur, Bruno Boulefkhad, de nombreux clients nous interrogent, notamment par email.
Un ami syndicaliste de la CFDT de cette banque m'a téléphoné ce matin pour me dire que la direction est terrorisée à l'idée de recevoir une vague de plainte.
Par ailleurs, un client qui aurait été floué à cause de cette manipulation de l'EURIBOR ne peut pas se taire. Ce serait de la complicité et de la non-dénonciation de malfaiteur.
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http://www.bfmtv.com/economie/scandale-l-euribor-cinq-questions-402066.html
Depuis plus d’un an, la Commission européenne tente de prouver que l’Euribor, le taux interbancaire européen, a été manipulé par un cartel. Selon le Wall Street Journal, Bruxelles s’apprête, ce 11 décembre, à mettre en cause une douzaine de banques.
A quoi sert l'Euribor ?
L’Euribor est utilisé par les banques européennes pour savoir à quel taux se prêter entre elles. Il sert aussi "d’étalon à des produits dérivés de ce taux interbancaire", explique Antoine Colombani, le porte-parole du Commissaire européen chargé de la concurrence, Joaquin Almunia.
Ses autres applications sont nombreuses : les taux de certains prêts aux particuliers ou aux entreprises sont par exemple directement indexés sur l’Euribor.
Comment est-il calculé ?
43 établissements bancaires participent à son calcul. Chaque jour, chacun envoie à la Fédération bancaire européenne (FBE) une estimation du taux auquel une banque de sa taille emprunte sur les marchés. La FBE centralise toutes les données ainsi collectées et établit une moyenne. C’est l’Euribor. Mais aucune vérification n’est faite sur la fiabilité des déclarations de ces 43 banques.
Pourquoi une enquête du Commissaire à la concurrence ?
En octobre 2011, le Commission européenne, chargée de veiller à la bonne marche de la concurrence, réalise des inspections car elle soupçonne "l’existence d’un cartel dans le secteur des produits dérivés de taux d’intérêts indexés sur le L'Euribor", ajoute son porte-parole. Il estime possible une collusion entre certains membres du panel des banques qui contribuent à la fixation du taux interbancaire européen.
Quelles sont les conséquences d'une entente ?
En manipulant le taux Euribor au bénéfice de leur position de trading, les opérateurs de marchés sur les produits dérivés ont pu biaiser la concurrence. Et ce, au détriment de leurs contreparties sur les transactions financières concernées, et aussi de leurs concurrents, ceux qui jouent le jeu. L’Euribor détermine, en effet, la "valeur et le prix des produits concernés", souligne Antoine Colombani.
Or une infime variation de l’Euribor pourrait générer des profits très importants pour les traders qui le manipulent en raison des volumes d’échanges considérables sur ces produits dérivés.
Quelles sont les prochaines étapes de l'enquête ?
Pour le moment, elle se poursuit. La Commission ne peut donc pas communiquer les noms des banques visées, et les pratiques spécifiques qui pourraient contrevenir à la loi sur la concurrence.
Quand le bureau de Joaquin Almunia aura terminé l’enquête, la Commission enverra, s'il y a lieu, à chacun des établissements concernés une "communication des griefs". En clair, la liste des faits qui leurs sont reprochés. Selon le Wall Street Journal, HSBC, Deutsche Bank, mais aussi Crédit Agricole et Société Générale peuvent déjà s’inquiéter.
L'AIN décide de ne pas rembourser les banques. Messieurs, la bataille est commencée, tous à vos postes !
Copié collé du site
http://www.tdg.ch/geneve/france-voisine/L-Ain-ne-remboursera-pas-un-pret-/story/14985658
L'Ain ne remboursera pas un prêt
Le Conseil général de l'Ain a décidé de ne pas rembourser au Crédit Agricole Centre-Est les intérêts d'un emprunt toxique contracté par le département en 2006.
"J'ai inscrit les intérêts au budget, mais je ne paierai pas", a assuré à l'AFP M. Mazuir, président du Conseil général de l'Ain, au lendemain de la réunion de l'assemblée départementale, qui a approuvé sa démarche. Le département a également décidé d'assigner la banque en justice en raison du préjudice subi par la collectivité.
Comme une soixantaine d'autres collectivités locales confrontées au même problème, le département de l'Ain doit aujourd'hui faire face au remboursement d'un prêt toxique de 20 millions, dont les taux d'intérêt étaient alignés sur les variations de l'Euribor 3 mois (la moyenne des taux à trois mois des banques de la zone euro).
Par conséquent, les taux n'ont cessé de progresser pour atteindre près de 11% en cette fin d'année et "sans doute 17% prochainement", selon M. Mazuir. "En deux ans, les intérêts sont passés de 500.000 à 2 millions d'euros" et le département affiche aujourd'hui une dette de 440 millions d'euros pour un buget total (fonctionnement et investissement) de 600 millions, a précisé M. Mazuir.
Une proposition du Crédit Agricole de transformer le prêt en le portant à 32 millions au total, à un taux de 4,5%, n'a pas été acceptée par le département.
S'il n'incrimine pas les responsables régionaux de la banque mais "ceux qui ont conçu ces produits et qui auraient vendu des réfrigérateurs à des esquimaux", M. Mazuir affirme que son "devoir est de défendre les citoyens", qui n'ont pas à subir les conséquences des emprunts toxiques.
Les contribuables de l'Ain verront quand même la taxe sur le foncier bâti augmenter de 9% en 2013, ce qui, selon M. Mazuir, "place le département au 87e rang le plus bas de France".(afp/TDG)
Siège de la Société Générale de Lons le Saunier: les clients bougent.
Par Gérard Faure-Kapper
Lons le Saunier, agence de la Société Générale assiégée depuis 212 jours.
Un contact ami dans l'agence nous a prévenu qu'aujourd'hui la Société Générale a reçu 8 lettres recommandées de clients.
Elle a précisé que ce nombre est exceptionnel car d'habitude c'est 1 par semaine.
Dans notre tract, nous avions préconisé aux clients de demander en R et AR la copie des actes de prêts pour en vérifier la légalité.
Nul n'ignore les tourments et turpitudes de cette banque dans l'affaire de la manipulation du taux de l'Euribor.
Si la Société Générale se trouve condamnée, alors ce sont tous les emprunteurs qui peuvent aller en justice.
Dans un premier temps, ils demandent la copie des contrats.
Courage Bruno, tient bon, les clients se réveillent grâce à toi !
Le TGI de Paris confirme qu'un simple papier déposé par un huissier vaut signification à personne.
Par Gérard Faure-Kapper
Suite à une plainte d'un particulier, le TGI devait statuer sur la validité d'une signification par un simple papier dans la boîte aux lettres.
L'article 654 du code de procédure civile tombe de fait en désuétude.
Explications.
L'article 6 de la convention de sauvegarde des droits de l'homme garantit le droit à un procès équitable pour chaque citoyen.
La première condition pour qu'un procès soit équitable, c'est que la personne concerné soit prévenue qu'il y a un procès.
Pour qu'elle soit prévenue, le législateur a estimé qu'une lettre simple n'était pas suffisante, ni un recommandé avec accusé réception. Il était nécessaire qu'un huissier, officier ministériel assermenté trouve la personne et lui signifie l'acte juridique.
C'est l'article 654 du code de procédure civile, ou plutôt c'était.
Si la personne est introuvable, la signification ne peut donc avoir lieu. L'huissier met un papier dans la boîte, à tout hasard, pour que la personne vienne chercher l'acte à l'étude.
Si la personne ne trouve pas le papier et se trouve condamnée elle peut saisir le juge de l'exécution.
Celui-ci demandera des compte à l'huissier, notamment la liste de ses actions pour trouver la personne. La mention "il habite là mais il n'est pas là" n'étant évidemment pas suffisante.
Or, le juge de l'exécution du tribunal de grande instance de Paris vient de décider le contraire.
Un simple papier déposé dans la boîte, sans autre précision, vaut signification valable.
Le juge considère que le citoyen est RESPONSABLE de sa boîte aux lettres.
Et a donc débouté le plaignant.
D'autre part, il a pris une seconde décision qui fera également jurisprudence.
Un huissier ne peut pas prendre de frais sur un débiteur. Tous les frais doivent être imputés au créancier.
L'huissier en question (étude Piquet et Molitor) avait prélevé 831,92 euros de frais et provision. Ceci est totalement interdit.
Le juge a considéré ces frais comme normaux et l'a précisé dans le jugement.
Enfin, pour une somme de 8.420€ décidé par un tribunal, l'huissier a le droit de reprendre le montant initial de 13.152€.
Pour résumer ce jugement du 11 décembre 2012 du TGI de Paris, il ressort 3 décisions importantes que les huissiers considéreront comme une jurisprudence décisive.
Un simple papier déposé dans une boîte au lettre est une signification à personne valable.
Un huissier peut appliquer, en plus des décisions du tribunal, tous les frais qu'il veut.
Un huissier peut poursuivre un client pour des montants différents et supérieurs à la décision du tribunal.
Le client fait appel
La banque postale est à la dérive, incapable de gérer son problème d'organisation interne.
Par Gérard Faure-Kapper
Que se passe-t-il à la banque postale. Des cartes envoyées à de fausses adresses ou non renouvelées, des employés amateurs qui refusent tous paiements, même si le compte du client est approvisionné, des bureaux incapables de retrouver le bureau d'origine d'un client, un personnel se cachant derrière l'anonymat et refusant même de donner un email.
L'APLOMB reçoit ce type de signalement régulièrement.
Sur google les articles et réclamations sont nombreux dans les forums. Combien de personnes se plaignent du fait qu'il devient impossible de retirer des liquidités.
Leur carte prépayée est un fiasco. Impossible de souscrire en ligne. Il faut télécharger un formulaire administratif le remplir à la main et l'envoyer à une adresse introuvable pour un service aléatoire.
L'explication que nous pouvons apporter est simple. Jadis, les CCP étaient une organisation rodée. Une approche uniquement administrative des relations clients. Ceux-ci s'étaient habitués.
Et puis les banques ont évolué dans le sens de la qualité. La fin du monopole du livret A et la limitation dans la distribution des prêts ont provoqué une fuite des clients vers les banques.
La banque postale a voulu évoluer et se mettre à la hauteur, mais avec quel personnel. Être banquier ne s'improvise pas. Les habitudes syndicales ont fait que le personnel de la poste était devenu ingérable. Persuadés d'être protégés par un statut privilégié, ils ont tout refusé en masse. Amabilité et politesse étant incompatibles avec administration.
Résultat, des files interminables au guichet, la moyenne de traitement d'un client est de 18 minutes. Une non maîtrise de l'informatique qui fait que le premier bug mobilise les autres guichetiers. Aucune initiative, incapacité à se servir d'un téléphone pour appeler un autre bureau, l'entreprise plonge.
Aujourd'hui elle a un énorme problème de liquidités. Avant il était possible de retirer des fonds. A partir de 1.500€, il fallait prévenir 24 heures à l'avance ce qui est un délai technique normal. Aujourd'hui certains guichets limitent les retraits à 50€. Pour retirer une somme importante, c'est 15 jours de délai. Les dates de valeur pour l'encaissement des chèques sur les livrets sont également porté à 15 jours.
La Banque Postale a été plombée par son rapprochement avec Dexia. Résultat, les deux coulent.
vendredi 14 décembre 2012
Siege de la Générale de Lons le Saunier: plus rien ne nous arrêtera !
Par Gérard Faure-Kapper
Par contre le siège d'une agence est terriblement efficaces.
Chaque client de Lons le Saunier passant sur place de la Liberté devant la Société Générale voit Bruno Boulefkhad, toujours présent, toujours debout. Sur son panneau: "Attention, cette banque arnaque les clients par des crédits ruineux".
Que va penser la personne qui fait le tour des banques pour avoir les meilleures conditions ? Elle passe son chemin après une tape amicale à Bruno. "Merci de nous prévenir".
Combien de clients potentiels ne sont pas rentrés dans cette agence, combien d'autres l'ont quittée depuis 6 mois.
Et puis, ces vigiles qui coûtent 600 € par jour à la banque.
Depuis le 7 décembre 2012, après 200 jours, nous passons à la vitesse supérieure.
Il est de notre devoir de vigilance citoyenne de prévenir les clients qu'ils sont peut-être victimes d'un délit d'usure. Un tract leur explique comment le vérifier sur son compte par rapport aux différentes commissions d'interventions.
A l'APLOMB nous avons déjà vérifié plusieurs dossiers. Nous passons au crible toutes les écritures, tel un antivirus inspectant un disque dur.
Bingo ! Il s'avère que les comptes en question sont complètement vérolés.
Hier, au micro de Radio DTC, au terme de l'émission, l'animateur m'a demandé comment les clients peuvent résister dans la pratique.
La réponse a été simple. Que chacun réunisse ses extraits de compte. Si sa banque prélève de nombreux frais, alors qu'il contacte l'APLOMB. Nous l'aiderons à récupérer son argent indûment spolié.
Cet acte de résistance est finalement assez confortable. Sans risque puisque le client se réfugie derrière la justice, son action lui permettra de récupérer 1.000, 2.000, voire plus puisque nous remontons sur 5 ans.
Si vous avez un doute, contactez-nous sur www.aplombfrance.fr
Et si vous voulez aller plus loin, alors rejoignez notre mouvement. Plus nous aurons d'adhérents, plus nos actions seront payantes.
jeudi 13 décembre 2012
Mais Bon Dieu, quand les citoyens comprendront que les banques ne sont pas invulnérables ?!?!?!
copié collé du site
http://www.cbanque.com/actu/34833/affaire-doublo-une-premiere-condamnation-au-penal-pour-la-caisse-epargne
Affaire Doubl'ô : une première condamnation au pénal pour la Caisse d'Epargne
Le tribunal correctionnel de Saint-Etienne a condamné jeudi la Caisse d'Epargne Loire-Drôme-Ardèche à une amende de 40.000 euros pour « publicité mensongère », à l'issue du premier procès au pénal sur Doubl'ô, un produit de placement qui promettait le doublement de la mise de départ.
Cette condamnation est conforme aux réquisitions prononcées lors de l'audience le 8 novembre. « La pratique commerciale trompeuse ne fait pas le doute », avait estimé le représentant du parquet. La Caisse d'Epargne devra aussi verser 5.000 euros à l'UFC Que Choisir et de 450 à près de 7.000 euros à une quinzaine de plaignants, soit 15% des montants qu'ils avaient chacun investis.
Ces victimes avaient souscrit le produit de placement « Doubl'Ô Monde » en espérant doubler leur capital en six ans « en toute sérénité », comme mis en avant par la plaquette publicitaire. Six ans plus tard, les investisseurs ont tout juste récupéré leur capital réduit des frais bancaires.
266.000 souscripteurs
Leurs avocats ont déclaré jeudi que ce jugement de Saint-Etienne devait encourager les autres tribunaux saisis dans le même sens par des clients. « Il n'est plus possible de faire confiance à la Caisse d'Epargne qui a trompé ses clients dans la présentation de ce produit. Nous invitons les 266.000 souscripteurs à retirer au moins provisoirement leurs avoirs de la Caisse d'Epargne tant qu'ils n'auront pas été indemnisés », ont aussi déclaré dans un communiqué Mes Daniel Richard et Hélène Feron-Poloni, qui défendaient plusieurs victimes.
Pour sa part, l'un des avocats de la Caisse d'Epargne, qui avait plaidé la relaxe, a indiqué que la banque ferait probablement appel. « Il n'y a pas eu de tromperie », a-t-il assuré, alors que le document fourni au client précisait d'après la banque que seul le capital était garanti, pas la performance.
Selon l'Association française des usagers de banques (AFUB), entre juillet 2001 et avril 2002, « Doubl'Ô » aurait été souscrit par 266.000 clients en France, dont 6.000 ont porté plainte au sein d'un collectif mis en place par l'AFUB. De nombreux cas ont été réglés à l'amiable. Des dizaines de contentieux civils ont déjà été jugés, dont certains ont mené à des condamnations, mais c'était la première fois que cette affaire était examinée au pénal.
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