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lundi 20 novembre 2023

Très surprenant, voire scandaleux : la SNCF abandonne progressivement les mesures de contrôle avant l’accès aux TGV.



 
 
Alors que les menaces terroristes se font de plus en plus précises, alors que la vigilance de chacun est sollicitée, la SNCF retire des mesures de sécurité sur l’accès au TGV. Pourtant ce moyen de transport si populaire a toujours été l’objectif des terroristes.
 
Le contrôle des billets et des réservations était une démarche obligatoire pour monter à bord d'un TGV exploité par la SNCF. Les voyageurs devaient présenter leurs billets et leurs réservations aux agents de contrôle qui vérifient leur validité.
 
Si vous n'aviez pas de billet ou de réservation valide, vous risquez de devoir payer une amende ou de vous voir refuser l'accès au train. Mais le plus souvent, pour notamment les problèmes de date de réservation, ces agents étaient complaisants et compréhensifs, et le problème se réglait tout seul.
 
Hier, en prenant le TGV à Metz, ma surprise a été de constater que ces contrôles avaient été supprimés, et que les rames étaient ouvertes à tous. Ce fut une aubaine pour les contrôleurs qui ont vu s’envoler leur chiffre de production d’amendes.
 
A côté de moi, une personne âgée était parfaitement en règle par rapport à son titre de transport. Malheureusement il s’était trompé dans la date de réservation. Cette question aurait pu être réglée immédiatement s’il y avait eu un contrôle sur le quai.
 
L’agent 11645 n’a pas hésité à verbaliser ce passager. Alors qu’il venait de vérifier la validité du titre de transport, il lui a dressé un procès-verbal de 190€. Motif, absence du titre de transport dont il venait de contrôler la validité. En fait ce n’était qu’un problème de réservation, et le train n’était pas complet. 190€ alors qu’il avait payé 39€ l’achat de son billet.
 
Je lui ai bien entendu donné mes coordonnées pour monter un dossier.
 
En tout cas, il faut exiger de la SNCF de se conformer à la réglementation qui rend obligatoire les contrôles à quai. C’est une question de sécurité et je n’exagère pas en rajoutant que ça peut être une question de vie ou de mort.

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