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jeudi 21 décembre 2023

Comment anéantir des familles quand on est une banque?

 


Cette histoire, d'une gravité incommensurable, est une sombre réalité qui se joue en coulisses. La BNP, le CFF et le CIF, dans une complicité troublante, ont scellé un pacte funeste avec une officine spécialisée dans l'immobilier à des fins locatives, faisant ainsi plonger leurs clients dans un abîme de désespoir.

En cette année 2008, lors de la crise des subprime aux États-Unis, les banques avaient déversé à flots des prêts hypothécaires sans le moindre examen approfondi. Les clients furent rapidement pris au piège, et tout s'effondra brutalement. Le résultat ? Huit millions d'âmes américaines jetées à la rue, tandis que les banquiers s'empiffraient de primes et d'avantages sans précédent, comme en témoigne le film "The Big Shot" sur Netflix.

On pourrait penser que la France avait échappé à cette tourmente. Officiellement peut-être, mais en réalité, c'était tout le contraire.

Deux couples de mes amis se sont retrouvés pris au piège. Les détails sont glaçants, mais leur destin se résume en une succession de nuits cauchemardesques. Ces cadres d'âge mûr avaient consacré leur vie à l'acquisition d'un magnifique pavillon en banlieue parisienne.

Leur existence est maintenant marquée par une angoisse perpétuelle, chaque lettre recommandée ou visite d'un huissier éveille la terreur en eux. Ils tremblent à l'idée de voir tous leurs biens, toute leur vie, confisqués. Ils continueront à travailler, bien sûr, mais n'auront désormais que le strict minimum, à peine de quoi survivre pour le reste de leurs jours.

L'histoire commence en 2008, lorsque des officines sans scrupules ont conçu des investissements basés sur l'immobilier locatif. Les clients n'avaient qu'à tendre la main, les prêts étaient automatiquement accordés, et ce sont les locataires qui devaient rembourser les crédits. Tout cela était bien sûr couvert par une association.

Certains diront, en particulier les employés des banques, qu'aucun établissement financier ne prêterait dans de telles conditions.

C'est vrai. Mais des établissements comme la BNP, le CFF et le CIF, entre autres, ont consenti à ces prêts.

Première erreur des banques : Pour octroyer un prêt, la banque doit rencontrer le client. Dans ce cas, une personne non habilitée a été acceptée.

Deuxième erreur des banques : Les clients doivent être convoqués pour les signatures. Dans ce cas, cela s'est fait par courrier.

Troisième erreur des banques : La banque doit examiner les documents justificatifs originaux (bulletin de salaire, relevés de compte, déclaration fiscale, etc.). Dans ce cas, seules des photocopies ont été acceptées.

Quatrième erreur des banques : Par des vérifications croisées, des contrôles et des appels téléphoniques, la banque doit s'assurer de la cohérence des chiffres. Dans ce cas, aucune vérification n'a été effectuée, laissant passer des falsifications grossières réalisées à l'aide de Paint et Photoshop.

Cinquième erreur des banques : Elles doivent vérifier l'organisme garantissant les pertes de loyers, les impayés, les dégradations, la recherche de locataires, les périodes de vacance locative, les pertes de toute nature. Dans ce cas, l'organisme garant était une association sans existence légale, rapidement évaporée.

Sixième erreur des banques : Lorsqu'elles prêtent pour de l'immobilier, elles doivent s'informer sur la véritable valeur du bien. Dans ce cas, aucune vérification n'a été entreprise, et la banque a accordé des prêts représentant 150% de la valeur réelle du bien.

Et ainsi de suite, rien, absolument rien, des obligations des banques n'a été respecté.

Un procès a eu lieu, et les complices de cette officine ont été condamnés. Mais les banques, elles, ont réussi à échapper aux mailles du filet.

Aujourd'hui, elles osent réclamer, par le biais du système judiciaire, le remboursement de ces prêts accordés de manière scandaleuse. Les sommes réclamées n'ont plus aucun rapport avec les montants empruntés. Par exemple, elles passent de 240 000 € à 700 000 €.

Voici mon conte de Noël, sombre et désespéré. Des familles sont brisées, écrasées, pulvérisées. Et la faute incombe entièrement aux banques, la BNP, le CFF et le CIF.

Devrais-je me taire ? Non. Je sais que je risque une 17ème correctionnelle, mais peu importe. Je pourrais m'expliquer, documents et preuves à l'appui. Je connais bien cette cour, le Crédit Mutuel m'y avait déjà envoyé en 2017. Le résultat ? J'avais triomphé.

Nous ne sommes qu'au commencement de cette affaire, qui a donné naissance à un livre intitulé "Voyage au bout de l'arnaque".

Messieurs les banquiers, je suis l'un des vôtres. Vous n'êtes peut-être pas directement responsables de cette escroquerie, mais votre banque doit assumer ses actes.

Contactez-moi à gerard.kapper@gmail.com, avant qu'il ne soit trop tard pour vos clients. La tragédie continue à se dérouler sous nos yeux, et seule la justice pourra apporter une lueur d'espoir dans cette sombre nuit.

 


 

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