Ils se sont
bien battu les banquiers, mais les clients les ont fait reculer jusqu’à les
acculer dernière leur ultime rempart, la prescription.
Depuis 2008, elles
sont assignées devant les tribunaux pour le remboursement des « Commissions
d’Intervention » à leurs clients.
Systématiquement
les banques perdent et sont condamnées à leur remboursement.
Mais au-delà
de cinq ans, les banquiers se réfugient derrière leur dernier rempart appelé « PRESCRIPTION ».
Vous pouvez
remettre en question toutes les opérations avant cinq ans, mais au-delà, c’est
prescrit et vous n’avez plus de recours devant la justice.
La prescription,
c’est cinq ans après que le client a connaissance de l’infraction ou aurait
pu avoir connaissance de ladite infraction.
La question
qui se pose alors, c’est le jour où le client reçoit son extrait de compte
indiquant un TAEG.
Est-il en
capacité de douter ? Non bien sûr, c’est la banque qui affiche ce
taux. Pourquoi ne pas faire confiance à la banque. Ce n’est pas comme si le TEG
n’avait pas été affiché.
Il peut
certes demander de vérifier à son agence, mais il lui sera invariablement
répondu que tout est normal.
Il peut
aussi refaire les calculs. Le problème c’est qu’il est profane en
mathématiques financières. Cela dit, je ne connais pas un seul employé de
banque, donc un professionnel, capable de refaire le calcul. Il faut un expert.
Ce qui me
permet de conclure sur le fait qu’il est absolument impossible à un client, à
la vue de l’extrait de compte, de déceler l’anomalie.
Alors, quand
est fixé la date de départ de la prescription de cinq ans ?
A la réception
du rapport d’expertise, c’est-à-dire maintenant.
Ce qui permet
au client de conteste et demander le remboursement de toutes les commissions d’intervention
prélevées depuis l’ouverture du compte.
Et donc, le
TEG étant faux, les intérêts trimestriels doivent être remboursés.
Et tout ça,
depuis l’ouverture du compte.
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