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lundi 4 décembre 2023

Pourquoi existe-t-il encore des conflits entre les banques et leurs clients ?

 



Des conflits ne pouvant prospérer en théorie

 

Les règles de droit régissant les rapports entre la banque et ses clients sont claires, compréhensibles et simples. Elles sont complétées par une jurisprudence en évolution qui éclaire les zones d’ombre.

 

De plus les services clientèles voire les médiateurs rectifient automatiquement les légères distorsions pouvant naître de l’interprétation de ces règles.

 

Ceci signifie-t-il que les avocats et les experts vont se retrouver à Pôle emploi ?

 

Non bien sûr, rassurez-vous, les conflits n’ont jamais été si nombreux et les tribunaux tournent à plein régime. Pas de soucis, le carnet de commande est plein.

 

 

Quel est le problème ?

 

Les infractions commises par les agences bancaires sont nombreuses et les conséquences catastrophiques pour les clients.

 

Le personnel des agences est sensé appliquer les règles de droit, mais les connaissent-ils ? Dans de nombreux cas, non. De plus, nous sommes dans des rapports humains avec l’influence des sentiments et des émotions.

 

En bref, les règles de droit ne sont souvent pas appliquées, d’où les conflits.

 

 

Il y a des recours internes

 

Le client peut adresser une réclamation. D’abord à l’agence, mais ce serait extraordinaire qu’ils se déjugent.

 

Au service relations clientèles. Ce serait extraordinaire qu’ils déjugent leur agence.

 

Le médiateur ? Vous pouvez toujours lui envoyer un dossier complet, mais vous ne pourrez ni dialoguer ni le contacter. Son verdict au bout de quatre mois est sans appel. Vous penserez qu’il n’a rien compris ? C’est normal, le « médiateur indépendant nommé par la banque » est un juriste. Ce qu’il sait bien faire, c’est un copié/collé de la réponse de la banque.

 

Et si, par extraordinaire, voire par miracle, il va dans le sens du client, il n’a aucun pouvoir judiciaire et la banque n’a aucune obligation de suivre ses préconisations.

 

 

L’étape suivante, c’est la justice

 

Si le client prépare lui-même son dossier, c’est mort. S’il plaide lui-même sa cause, c’est mort. S’il prend un avocat sans expert, c’est mort.

 

Pourquoi ? J’en ai parlé à un juge qui m’a répondu ceci : « Nous sentons bien que le client à raison, mais son dossier est bien mal présenté. Il va s’éterniser sur les conséquences pour sa vie, pour sa famille, pour ses affaires, du comportement de la banque. L’avocat de la banque est au tir au pigeon. Il va massacrer ce pauvre client. Et nous, juge, ne pouvons lui donner raison car son dossier ne tient pas la route. »

 

 

C’est quoi un dossier bien préparé et bien présenté ?

 

C’est un dossier qui ne reprend que les faits et rien que les faits. Il ne suffit pas d’affirmer, il faut démontrer et apporter les preuves. Tous les calculs doivent être exacts et précis et l’avocat doit travailler afin qu’aucune faille ne soit présente. La plus petite brèche dans laquelle l’avocat d’en face pourrait d’insérer doit être comblée.

 

De plus, l’avocat doit marcher main dan s la main avec son expert. Il doit aussi connaître son adversaire et ses failles. Bref, il doit élaborer une véritable stratégie qui ira bien au-delà de la simple affaire judiciaire.

 

 

Comment faire pour gagner ?

 

Un crash financier, c’est comme un crash aérien. Les faits doivent être minutieusement étudiés, ce que ne fera pas la banque. Et c’est cette différence qui nous fait gagner.

 

 

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Pour nous contacter : gerard.kapper@gmail.com ou 06 08 85 35 47

 

 

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