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vendredi 8 mars 2024

Pourquoi fabriquer des SDF si on les laisse mourir? C'est ballot

 


 

Ah, les grands froids, cette période magique  

où l'on compte les SDF morts comme les points d'une partie de Monopoly. On s'indigne, on proteste, on pleure... et puis, on passe à autre chose. Après tout, la mort, c'est juste une formalité hivernale.

 

Cependant, si notre cher gouvernement feint d'être choqué 

par la disparition des SDF, on ne peut s'empêcher de se demander pourquoi diable il continue à les fabriquer avec autant d'entrain.

 

Car, vous savez, on ne naît pas SDF, on le devient. 

Et les associations de défense se targuent de pouvoir vous fournir la liste des SDF du futur. Oui, oui, ils ont même leurs adresses. Parce que les futurs SDF, ils habitent quelque part, ils ont des vies, des revenus, une famille. En gros, ils sont comme vous et moi, mais avec une passion pour les cartons.

 

On trouve des commerçants, des artisans, des petits entrepreneurs.  

Des héros qui travaillent sans relâche pour, au final, ne rien avoir. Prenez le cafetier du coin, par exemple. Son café, toujours bondé, est un petit bijou parisien. Le patron bosse sans arrêt, toujours ouvert, mais combien lui reste-t-il à la fin du mois ? Environ 800€. Oui, vous avez bien lu. Des sommes phénoménales à verser, des incidents à éviter, sinon c'est la rue.

 

La justice donne des chances à répétition aux délinquants

mais au petit commerçant, jamais de seconde chance. Ce qu'il veut, c'est pouvoir se relever tout seul, sans qu'on lui brise les jambes à coup de barre de fer. Et les nouveaux entrepreneurs ? Les organismes prélèvent, peu importe s'ils ne gagnent rien. La France, un pays où on dépouille l'entrepreneur de sa trésorerie, celle-là même destinée à l'investissement et à l'embauche.

 

Même dans des pays où règne la mafia et la corruption

les "percepteurs" attendent que leur victime gagne de l'argent avant de la racketter. Mais ici, non, c'est dès le départ. Bienvenue dans la fabrique à SDF made in France.

 

Les particuliers ne sont pas en reste 

dans cette farce tragique. Un écueil, et la banque vous tombe dessus avec des frais, des frais sur les frais, et ainsi de suite. Objectif : ne laisser aucune chance de se relever. Harcèlement, saisie du salaire, blocage du compte, saisie des meubles, expulsion, divorce, dépression et... la rue.

 

Et voilà un nouveau SDF. 

Les politiques se bousculent pour des séances photos, des mines compatissantes, des gilets couleur caca d'oie tricotés avec amour, des dessins d'enfants, des soupes associatives. Un SDF, c'est comme un milliardaire qui change de Porsche tous les mois, sauf que lui change de porche tous les soirs. Alors, pourquoi se plaindrait-il ?

 

Aux politiques qui pleurnichent 

avec une larme à l’œil sur les médias, rappelons-leur qu'ils sont les artisans de ces lois esclavagistes. Ils privent et dépouillent ces gens du fruit de leur travail au nom d'une solidarité qui se résume à des bols de soupe et des bonnets tricotés.

 

Et à ces politiciens qui défilent  

avec leur compassion intéressée, sachez qu'un SDF préférerait une capsule de cyanure plutôt que votre pitié hypocrite. Après tout, dans cette comédie sociale, l'ironie est le dernier refuge des lucides.

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