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mercredi 18 octobre 2023

Vous pouvez refuser les frais qui vous font dépasser votre découvert autorisé

 



 

Ce matin, une question cruciale a été posée par l'un de nos lecteurs, mettant en lumière une pratique bancaire discutable : l'augmentation du découvert avec des frais. La réponse, aussi étonnante que cela puisse paraître, est un retentissant "non". Pourtant, il s'avère que toutes les banques opèrent de cette manière au quotidien.

 

Quelques minutes d'attention, car ce que vous découvrirez pourrait bien vous faire économiser une somme considérable. Cela concerne non seulement les clients, mais aussi les juristes, les avocats, les juges et même les employés de banque.

 

Imaginez la scène : votre compte est à zéro, un prélèvement EDF de 80 euros se présente, la banque refuse la transaction, mais vous impose tout de même 20 euros de frais. Résultat : votre compte est désormais débiteur de 20€. Ce procédé est non seulement interdit, mais il met en lumière une confusion majeure au sein des pratiques bancaires.

 

Votre banque joue un double rôle crucial : mandataire des paiements et dispensatrice de crédits. Elle peut vous accorder un découvert de 80€ pour couvrir le prélèvement EDF, mais elle peut aussi refuser cette facilité, conformément à la convention de compte. Cependant, la banque outrepasse ses droits en débitant votre compte de 20€ au titre d'un prétendu "forfait de refus".

 

Ce forfait, bien que prévu dans la convention, se retrouve au même niveau que n'importe quelle autre facture. Le banquier se retrouve alors face à un dilemme : accorder ou non un découvert de 20€. En accordant ce découvert, le client se voit contraint d'accepter un prêt qu'il n'a pas sollicité.

 

Mais voici où les choses deviennent intéressantes pour le client astucieux : vous avez le pouvoir de refuser ce prêt de 20€ que la banque souhaite vous imposer. Vous pouvez ainsi maintenir votre compte à zéro au lieu d'être dans le rouge.

 

Le véritable problème réside dans l'incapacité des banquiers à faire la distinction entre leur rôle de mandataire des paiements et de dispensateur de crédits. Cette confusion, soigneusement entretenue par les services de formation, devient de plus en plus préoccupante.

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